13/04/06 (B345-B) La BBC (section somalie) accable Guelleh !

Les témoignages de deux citoyens proches des vicitimes du naufrage du boutre, le lundi soir 10 avril (le jour de la naissance du Prophète Mohamed), sur les ondes de la BBC (section somalie) si longtemps inféodée aux dictatures de l’oncle et du neveu nous laissent rageurs…

Le premier témoignage était celui d’une femme en pleurs ayant perdu son frère et qui s’indignait de l’arrêt effectif des recherches alors que son frère ne figurait ni parmi les morts ni parmi les rescapés blessés, hospitalisés…

Le second témoignage était celui d’un homme, qui se confondait en imprécations contre les autorités qui ont trouvé le moyen de clore les enquêtes et recherches… alors que les éléments de la Force Navale continuent de se promener le long des côtes avec leurs vedettes rapides, qui n’ont que peu servi (bien après) durant les premières heures du naufrage dramatique survenu à quelques dizaines de mètres de leur caserne opérationnelle sise au « Port naval » de l’Escale de Djibouti.

Depuis le début de cette tragédie les Djiboutiens condamnent pleinement et unanimement l’apathie voir l’indifférence des services de secours nationaux constatée durant les premiers instants du drame maritime.

Le premier responsable de ce cafouillage reste selon eux Guelleh (de passage) qui s’est précipité le 6 avril dans les premières minutes sur les lieux du drame sans apporter la moindre solution au grave problème de l’heure, bien au contraire son bataillon la garde présidentielle aurait par sécurité bloqué la circulation. Il s’est lâchement permis de décréter que deux jours de deuil national au lieu de trois à l’issue d’une cellule de crise convoquée trop tard soit 48 heures après la tragédie.

Le Chef de l’Etat devra un jour ou l’autre payer cette haute Trahison nationale.

Le mardi 11 avril les proches du régime attendaient en vain le mot d’ordre du Conseil des Ministres hebdomadaire, pour permettre au grincheux Arnaoud de sortir de son mutisme sur ce drame sans fin avec des disparus inconnus. Non à cette volonté politique d’étouffement de la vérité !

Même aujourd’hui le 12 avril 2006 « la Nation » journal de propagande IOGiène a passé sous silence ce drame national alors que des recherches continuent au Yémen.