25/06/06 (B356_A) La vérité (suite) par GOA. Si les leaders de l’opposition ne s’accordent pas et s’ils n’agissent pas, c’est l’avenir de nos enfants qui sera hypothéqué.

La dictature ronge le pays et elle détruit des vies.

Il est temps que les politiciens
et les leaders des partis agissent avec fermeté face au dictateur chamelier.

Le monde évolue et il bat des ailes pour accueillir la démocratie,

Majorité des politiciens de l’opposition a déjà servi le pouvoir avant/sous le dictateur actuel : ils connaissent donc parfaitement le système du
bateau à la dérive, sans gouvernail. Dans ce cas, il n’y a rien d’autre à faire que de tenter de l’arrêter, de l’arraisoner et de le conduire vers un port en eau tranquille.

Les leaders des partis d’opposition sont MRDD (ex-pRD) * PND – FRUD – UAD et autres,
ainsi les dirigeants des syndicats authentiques, choisis démorcratiquement par les travailleurs Djiboutiens (ennes).

Ces responsables et ces hommes de confiance n’ont rien à perdre aujourd’hui. Parvenu à I’âge de la sagesse,
ils doivent s’opposer à toutes les actions venant du régime et qui nuisent aux populations, en
disant haut et fort : « Abus – Fraude – Violence – Mal gouvemance – Détournement des
fonds – la Pauvreté – Entrave à la justice – Mafias – les Proches qui nagent dans
I’argent sale – les Nominations fictives à des postes importants pour les proches.

Les leaders n’ont rien à craindre, car ils ont tous connu la prison. C’est le dictateur au
pouvoir ( IOG ) qui I’a fait surnomer « la sinistre prison de Gabode ».

Vu qu’avec ses proches Guelleh ne cesse de ruiner le pays, les leaders de l’opposition doivent dénoncer
vigoureusement, jour et nuit, le système pourri qui asservit les citoyens.

La loyauté de ces hommes qui aspirent à gérer le pays, se vérifiera dès lors qu’ils lutteront avec Non-Violence contre ce pouvoir
qui accapare toute richesse et qu’ils se mobiliseront politiquement autour d’idées neuves, d’objectifs clairs,
solides et réalisables.

C’est la condition nécessaire pour renverser la vapeur et pour faire passer leur message prioritaire au peuple : la Démocratie a sa place à Djibouti. Ces responsables doivent se regrouper et
organiser un grand congrès de fraternité et de réconciliation entre les différentes tendances de l’opposition, afin de regrouper leur force pour agir, aller de I’avant, initier
une politique propre, juste et ouvrir le dialogue entre tous dans le respect de chacune des composantes djiboutiennes.

Depuis 30 années que nous sommes confrontés au parti unique, aucun leader d’un parti d’opposition n’a sièger
à I’Assemblée Nationale comme Député d’opposition.

C’est la réalité quotidienne de ce système de dictature.
Le régime n’admet pas les partis d’opposition et il veut même ignorr leur existence et leur représentativité dans le pays.

Le peuple n’a qu’un souhait, qu’un espoir : mieux vivre et sortir de I’impasse.
Les violences causées par ce régime sont injustes et insupportables et monstrueuses. Mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras, bien au contraire.

Se chicaner entre dirigeants de parti d’opposition ne ménera nulle part.
Il faut dépasser les rancunes et les différences pour construire la cohésion autour des objectifs simples mais urgents : amélioration du niveau de vie,
récupération de la liberté, la santé, l’éducation, la vie communautaire.

Devant I’ampleur au désastre causé par le régime despotique, par la mal
gouvernance et le manque de transparence nous avons hypothèqué l’avenir de nos enfants. Eux pourront-ils enfin connaître la démocratie dans leur pays et vivre dans la liberté totale ?

G.O.A.
Amérique du Nord