30/06/06 (B357_A) Quelle chance !Quel bonheur ! Quel don pour ceux ou celles qui ont la « plume dans la main » !! Lettre ouverte au journaliste qui a écrit « Lettre à ma Grand-mère dans le numéro de La Nation du 29 juin (Lecteur)

Oh vous, écrivains, romanciers, qui décrivaient la réalité ou qui savaient comment la déformer pour la rendre plus belle ; vous, qui nous invitaient à rêver, à « planer ».

Quel don ! Ah si j’avais cette chance, ce don, ,j’aurais écris le Best-seller du siécle sur le plus grand corrupteur de l’ Afrique.

Je m’adresse particulièrement à l’auteur de l’article intitulé « Lettre à ma grande -mère » qui a été publié par La Nation. Il semble pouvoir figurer parmi ces personnes les chanceuses de la planète .

Je ne suis pas ni un amateur du « journal de la RTD » ni de  » La Nation », mais cet article est rare. Humoristiquement parlant je dirai même qu’il est intéressant et j’ai pris du plaisir à le lire et à le (re)lire .

Par contre et c’est là où je veux en venir, j’ai compris entre les lignes, que son auteur n’était qu’un « agent au service de la dynastie Guellienne », qui prône comme Guelleh la primauté de « Issa Weineh ».

En effet, il commence son article par mo’oyo (Grand-mère en Somalien) et il aboie au second plan pour distiller subtilement le fait que les Afar seraient minoritaires à Djibouti.

En tant que citoyen Djiboutien qui a la fois dans mon pays, j’ai dépassé depuis longtemps les clivages ethnico-tribaux (Afar-o-issa). L’indépendance de Djibouti doit être celèbrer par tous et par toutes car Djibouti est une et indivisible. Si par hasard, vous aviez le loisir de lire « Lettre à ma grand-mère » du Jeudi 29 juin, vous constaterez que l’auteur commence son article par (je le cite) « Cawa wa wa habeenki / Cawa wa wa habeenki / Wa cida » et continu par « mo’oyo » et par son jeu ou par obligation « aboya ».

« Notre » auteur, dans son article en faveur de l’indépendance de notre pays reconnait une indépendance pour une partie de la population et pour certaines personnes qui seraient les Héros du pays.

Le manque de » neutralité axiologique » de son texte, lorsqu’il écrit ( je le cite toujours) « le Tout -puissant a voulu que cette date symbolique nous relie plus que quiconque ».

La phrase qui suit a plus d’importance encore que la précedente « Et cette volonté divine, tout Djibouti,  » du grand Guelleh au petit Bouh de Badiya, de Fouad Jack installé en Floride à Frah Fouleh du PK12″

A le lire, on n’imagine pas qu’il soit un citoyen Djiboutien ayant dépassé les à priori et les préjugés traditionnels. Oublier que l’indépendance de Djibouti est la même pour Bouh ou Houmed, mais mentionner Guelleh dans cet article, précédé de l’adjectif « grand » n’est pas digne !!

Alors que chacun sait Guelleh ne fait qu’organiser l’enlisement régulier de Djibouti dans la Précarité et Pauvrété.

Je vous écris M. l’auteur de ce très bon article, pour vous demander en revanche de cesser de cautionner les exactions commises par ce régime policier, où la population au Nord subit et endure un blocus alimentaire, éducatif et sanitaire sans faiblesse..