09/07/06 (B358-A) Un lecteur nous écrit au sujet de l’alerte rouge concernant l’Affaire des parents d’Ali Iftin afin de nous donner des précisions sur la position du Gouvernement somalilandais. Nous le remercions.

Permettez moi d’intervenir, car vous avez probablement été mal informés par vos lecteurs et j’aimerais rectifier quelques points.

Tout d’abord, « Borama » est une ville à part entière et non un village. C’est même la deuxième ville du Somaliland après Hargeysa.

La ville est connue non seulement pour son développement économique, sa tranquillité et la sécurité qui y règne, mais aussi pour ses richesses en matière d’energie (charbon, gaz naturel, et autres …) La ville dispose d’une Université (Université-Amoud) qui est réputée et reconnue par les britanniques. Elle est en pointe dans le domaine médical mais aussi dans l’agriculture, l’informatique et les langues etc…

La Ville compte 200.000 habitants, majoritairement issus d’une souche commune : les « Gardarbouci ». (*)

Confirmation de votre Alerte rouge

Nous avons eu connaissance effectivement de l’affaire concernant la famille d’Ali Itin et je suis heureux de vous donner les précisions suivantes :

« Le Président du Somaliland, son Excellence Monsieur Dahir Rayaleh Kahin est intervenu personnelement pour mettre fin à la présence des militaires djiboutiens dans la Ville de Borama. Il faut noter que la mère d’Ali Iftin partage des racines communes avec la famille (au sens large) du Président Rayaleh (Gardaboursi « Jibril Yonis »)

Au-delà d’une simple affaire personnelle ou tribale, le Président du Somaliland tient à préserver la securité de la région d’AWDAL qui est devenue un lieu de prospérité, envié par les businessmen éthiopiens et somaliens (vivant à Dubai).

Contrairement à Djibouti ou nous estimons que des hommes cupides plus attirés par les subventions internationales que par la réussite de leurs affaires dirigent le pays, le Somaliland privilégie la réussite par le talent et par les efforts et regrette l’appauvrissement injuste de la Population djiboutienne.

(*) Il est à noter que de nombreux djiboutiens se réclament de leur appartenance à la famille Gadabourci ont été les victimes de Guelleh. Après l’attentat du Café de Paris, dont on ignore toujours officiellement (en dépit d’un procès « bidon »), les véritables mandataires, les Gadabourcis avaient fait l’objet d’une véritable chasse à l’homme, organisée par Guelleh. Plusieurs centaines d’entre eux avaient été injustement torturés et nombreux sont ceux qui portent toujours les séquelles de sévices infligés par les bourreaux …