25/07/06 (B360) Un lecteur nous écrit pour prendre la défense de M. Ali Cheik Barkad, qui avait fait l’objet d’une alerte de vigilance, dans un article proposé par un lecteur.

Nous rappelons à nos lecteurs que l’exercice d’un Droit de Réponse est soumis à des critères bien précis. En l’occurence, comme ce n’est pas la personne directement concernée qui nous écrit, nous ne publions cette contribution qu’au titre de l’objectivité et dans la fidélité de notre mission qui est à la fois de permettre aux Djiboutiens de s’exprimer et de dénoncer toutes les violations des Droits de l’homme sous quelle forme que ce soit et leurs auteurs et complices.

En publiant l’article d’un lecteur, qui est incrimé aujourd’hui sur l’engagement de M Ali Cheik Barkad, nous avions émis des réserves précises.

Depuis nous avons effectué des recherches.

– Ce Monsieur a été nommé Membre de la CENI, en qualité de titulaire désigné par le Président de l’Assemblée nationale. Cela a fait l’objet d’une publication au Journal officiel djiboutien le 25 novembre 2002 et signé par IOG.
Lien : http://www.presidence.dj/LES%20TEXTES/arr0850pr02.htm

On le retrouve dans le Journal officiel du 22 mars 97, comme membre désigné pour siéger à la Commission de la Réforme, en qualité de directeur de l’Urbanisme et du Logement.
Lien : http://www.presidence.dj/LES%20TEXTES/decr0028pr97.htm

Puis, avec une orthographe légèrement différente, dans celui du 4 septembre 1996, où il est nommé responsable de la sous-commission N°6, chargé du développement urbain et l’habitat rural, pour la table ronde est mise en place en préparation de la conférence des donateurs.
Lien : http://www.presidence.dj/LES%20TEXTES/arr0588pr96.htm

Dès 1986, il participait au régime de Gouled Aptidon, puisqu’il est nommé le 30 novembre 1985, comme Responsable de l’organisation au sein du comité d’organisation de la réunion de l’IGAD.
Lien : http://www.presidence.dj/jo/1985/decr85-113.htm

Le mardi 6 juin 2000, son nom revient au Journal officiel, où il est nommé en Conseil des Ministres : nommé Conseiller Technique du Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme, de l’Environnement et de l’Aménagement du Territoire.
Lien : http://www.presidence.dj/COM12.00.htm

On le cite dans le Bulletin de la Terre
Lien :
« Djibouti: Ali Cheik Barkad stated that Djibouti remains proactive on housing issues. Djibouti has expanded its public works ministry, submitted a progress report, established a national committee and written a document on best practices.  »

Au sujet d’une demande d’asile politique éventuellement déposée à Bruxelles

Il est indéniable que l’engagement d’Ali Cheick Barkad pendant de nombreuses années aux côtés du régime dictatorial attesté par des textes officiels et sa carrirère émaillée de nominations successives et prestigieuses, ne font pas de lui, un candidat ni prioritaire ni sérieux à l’obtention de l’asile politique en Europe. Ce sont des faits indiscutables, puisqu’ils sont publiés par le journal officiel de Djibouti.

Nous remercions ce nouveau lecteur qui nous a écrit, car sans lui, nous n’aurions pas poussé nos investigations qui se sont révélées bien plus fructueuses que nous ne l’imaginions. Ces pièces ont été imprimées et elles seront adressées aux autorités de l’immigration belge, au cas où elles auraient une demande à instruire.

En revanche et en l’absence de plaintes pénales, il ne nous appartiendrait pas d’émettre de critiques personnelles à son égard.

Plusieurs questions se posent cependant :

– pour quelles raisons, M. Ali Cheik Barkat n’a-t-il pas pris contact personnellement pour nous expliquer sa position ???

– pour quelles raisons, un lecteur se substituerait-il à lui pour nous proposer cet article ? Sous la signature ‘Redresseur de tort » (tout un programme !) et bien que sachant ce qui arrive aux familles des opposants, il fustige l’anonymat de l’informateur, mais il ne donne pas son nom à publier (même faux). Pourrait-il être un proche ou un « mandaté » par la clique au pouvoir ? Nous n’avons pas de réponse à cette question.

_____________________________ Réponse envoyée par ce lecteur

Je me permet de vous écrire en réction à l’article b 359-a publié le 21/07/06 concernant la personne d’Ali Cheick Barkad, en vous remerciant d’avoir l’objectivité de le publier.

Ma réflexion est spontanée et uniquement guidée par un sentiment de justice contre la lâcheté de l’article incriminé. (…)

On ne peut que déplorer que des personnes honnêtes et généreuses soient livrées aux chiens, sans aucune retenue.

Pour moi, la bassesse et l’ignominie de cette contribution n’a d’égal que la lacheté de l’anonymat . » »N’EST PAS TRAITRE QUI VEUT ».

Je met au défi quiconque de fournir la preuve d’un acte delictuel commis par l’honorable Ali Cheick Barkad ?

Je tiens à rappeler à celui qui detiens la tare génétique
des tribus dominantes à Djibouti et qui réside probablement au Canada, mais dont les cousins vivent à Bruxelles sous des nationalités d’emprunt, qu’ils ne tarderont pas à être demasqués.(*)

Amicalement votre
le redresseur de tort

(*) Question de l’ARDHD : par la SDS ou par les sbires au service du Prince des Noisettes ?