15/08/06 (B362) Contribution d’un modeste citoyen à l’émergence d’une vérité indiscutable dans l’affaire du décès du Juge Bernard Borrel. (Al chitan).

Les prolongements de l’affaire du Juge Bernard Borrel – qui se serait suicidé par immolation dans la nuit du 18 au 19 octobre à Djibouti – nous fait de plus en plus penser à l’une de ces « manipulations étrangères » qui ne saurait être imputable de quelque manière que ce soit à l’actuel chef de l’État djiboutien son Excellence Ismaïl Omar Guelleh qui – rappelons-le – a été réélu en avril 2005 dans un magnifique, admirable, éblouissant, noble, suprême élan populaire sans précédent dans l’histoire du pays car par plus de 118,75968 % des votants aux élections présidentielles.

Certes il y a bien eu quelques petits et légers dysfonctionnements de la « machine électorale » mais affirmer que les urnes furent bourrées de bulletins préparés par avance, suggérer que le commandement militaire aurait pu participer à une quelconque manipulation en obligeant les subordonnés à lui signer par avance une délégation de vote, affirmer que la « cellule informatique » installée au Palais d’Haramous aurait pu « mieux adapter » le taux de participation à ces élections présidentielles ; tout ceci relèverait du pire mensonge et de la mauvaise foi évidente.

Le Président Jacques Chirac ayant félicité aussitôt son Excellence Ismaïl Omar Guelleh pour sa réélection à la tête de l’État djiboutien, ceci confirmait bien à cette époque et par ce geste spontané la grande transparence, l’honnêteté de ces élections mais aussi la grande amitié, profonde et totalement magnanime qu’il lui porte depuis fort longtemps.

Depuis l’avènement de son Excellence Ismaïl Omar Guelleh, Djibouti est le pays des « braves » ! Admettons-le une fois pour toutes et arrêtons de vouloir « enfiler » les diptères !

Pour en revenir à l’affaire du Juge Bernard Borrel, son suicide par immolation est d’une telle évidence, d’une telle limpidité que l’on ne comprend pas qu’une justice française s’octroie le droit de contester la thèse officielle du décès du magistrat français retenue par son Excellence Ismaïl Omar Guelleh qui est – rappelons-le – lui-même soutenu par le Palais de l’Élysée.

Si nous reprenons les faits quant au suicide du Juge Bernard Borrel que constatons-nous ?.


Roger Picon

En tout premier lieu, le juge Borrel effectue plus de 60 kms pour aller se suicider de nuit après le village d’Arta.

Il aurait pu faire le choix de se suicider avec une arme de poing ou de se noyer dans trente centimètres d’eau comme le fit en 1979 un ministre français.

Point de cela, le magistrat français choisit l’immolation ce qui va grandement compliquer l’émergence de la vérité, pourtant évidente.

Comme le soutient fort bien et avec grande pertinence, d’esprit d’à-propos, de réflexion et de brillance le Procureur Djama Souleïman Ali dans ses conclusions et après une longue enquête dans laquelle il a fait diligence ; une fois arrivé sur place Bernard Borrel se déshabille partiellement et s’assène un violent coup sur le crâne avec un objet au point de provoquer une fracture importante.

Puis et pour punir son bras droit qui n’a pas atteint son but, en conscience il le brise partiellement.

Ensuite et avec le bras gauche, il s’asperge d’essence et s’immole.

Tout en retenant sa respiration afin de ne pas inhaler de fumées consécutives à la combustion de la partie haute de son corps, par nuit noire il dévale la pente rocheuse de la falaise sans se blesser alors que la présence de l’une de ses chaussures retrouvée à mi pente prouve de manière irréfutable qu’il est effectivement passé par là en marchant. CQFD !

Arrivé en bas et toujours en retenant sa respiration, il constate un manque d’essence.

C’est à ce point là que notre thèse diverge d’avec celle avancée par le Procureur Djama Souleïman Ali. Qu’il ne s’offusque pas mais veuille bien nous excuser d’apporter notre modeste contribution au dossier d’investigation.

En effet, en s’appuyant sur le constat effectué sur place après le décès qui indique l’absence de briquet et d’un second bidon d’essence d’une autre nature en bas de la falaise, tout laisse supposer que Bernard Borrel aurait pu remonter la pente de ladite falaise et se saisir d’un autre bidon d’essence ; s’immoler à nouveau à l’aide du briquet retrouvé sur place et redescendre en tenant le bidon vide de la main gauche.

Arrivé en bas, il aurait pu aller jusqu’à la rive, y jeter ce second bidon que l’on a pas retrouvé (d’où l’explication sur sa disparition), puis revenir au pied de ladite falaise et toujours en bloquant sa respiration afin de ne pas inhaler de fumées, s’affaler et décéder à cet endroit où il fut retrouvé.

Au final, on voit bien que tout est simple dans cette « Affaire », alors arrêtons de vouloir « enfiler » les diptères ! Le « vrai » consiste simplement dans ce qui est avantageux pour notre pensée. En simplifiant ainsi cette thèse sur les conditions du décès du Juge Bernard Bernard Borrel on faciliterait la compréhension que peut en avoir l’opinion publique.

Son Excellence Ismaïl Omar Guelleh inquiet pour la santé de l’ex lieutenant Alhoumékani et souhaitant un regroupement familial des Iftin sur Djibouti.

Quant aux déclarations selon lesquelles le témoin Alhoumékani affirme avoir été victime par la suite de tentatives de subornation de la part du Procureur Djama Souleïman Ali et de quelques autres « envoyés spéciaux » de son Excellence Ismaïl Omar Guelleh, nous sommes – une fois encore – loin de la vérité.

Le Procureur Djama Souleïman Ali s’est effectivement rendu à Bruxelles pour rencontrer l’ex adjoint à la garde présidentielle mais la raison de cette visite devait certainement être de lui confier un « message d’amitié » de son Excellence Ismaïl Omar Guelleh, inquiet pour la santé de l’ex lieutenant. On sait combien il peut être très attentif à la communauté djiboutienne exilée en occident et à ses conditions d’existence comme à celles des populations à Djibouti. La meilleure preuve étant que d’autres « envoyés spéciaux » ont effectué à diverses reprises le « voyage de Bruxelles » avec cette même préoccupation de vouloir aider financièrement Alhoumékani à se réinsérer socialement, et tant qu’à faire à Djibouti.

C’est avec le même « esprit bienfaisant » qui l’anime que son Excellence Ismaïl Omar Guelleh a souhaité un regroupement familial sur Djibouti du clan des Iftin, ses cousins. Il ne faut pas voir en cela une quelconque intention d’enlèvement des enfants du témoin Ali Abdillahi Iftin dans l’affaire Borrel en plein Bruxelles et de ses parents à Borama au Somaliland mais bien contraire une volonté de réunir la famille Iftin dans la capitale djiboutienne.

Chacun sait que sous la houlette de son Excellence Ismaïl Omar Guelleh, la République de Djibouti est celle de la transparence et de l’accueil.

Quelques magistrats d’un temps passé et des journalistes étrangers – souvent avec leur épouse ou compagne – venaient y faire alors de fréquents séjours et bénéficier gracieusement de « petits cadeaux qui entretiennent l’amitié » et des bienfaits locaux notamment au Sheraton ? sur les îles de Musha et de Maskali ; mais curieusement on ne les voit plus débarquer dans le pays.

C’est désolant car, plus que jamais, son Excellence Ismaïl Omar Guelleh a besoin de leur soutien !!!