08/12/06 (B372) Un lecteur réagit à un article publié dans La Nation et surtout il s’étonne de découvrir un nouveau Consul à La Mecque.

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Questions d’un lecteur

Qui est ce consul ? Son nom ?

C est un article ou un texte improvisé ?

Pourqoi la Rédaction du journal "La Nation cache-t-elle la photo
et le nom de ce consul ?

Peut être que Djibouti n’a même pas nommé un Consul en
Arabie Saoudite.

Un lecteur .

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Extrait La Nation

Mecque
: Le comportement de certains de nos compatriotes sur les lieux saints laisse
à désirer.

Les premiers
pèlerins s’envoleront pour la Mecque le 11 décembre prochain,
pour accomplir leur Haj. Alors que le nombre de pèlerins s’accroît
d’année en année, les " Haji " djiboutiens rencontrent
toujours des difficultés en terre sainte, des difficultés dont
ils sont en partie responsables, selon le consul de Djibouti en Arabie saoudite
qui nous a rendu visite cette semaine dans les locaux du journal.

“La
Nation” : Quelles évolutions avez-vous constatées depuis
que vous êtes en poste ?

Voilà
déjà quelques années que, en tant que consul de Djibouti
au Royaume d’ Arabie Saoudite, je suis témoin des nombreuses difficultés
que connaissent, les pèlerins

Je suis
en poste depuis maintenant cinq ans. Et au cours de ces années, j’ai
noté un certain nombre de problèmes concernant mes compatriotes
pour accomplir un devoir religieux qui est un des principaux piliers de l’Islam.

Je me
rappelle en particulier le cas d’un groupe de dames qui se sont retrouvées
à la merci des voleurs qui se sont emparés de leurs maigres
biens ou du peu d’argent qu’elles avaient sur elles.

L’Arabie
Saoudite a récemment mais en place une législation obligeant
les gouvernements des pays d’origine des pèlerins à les encadrer
et à les prendre en charge.

J’ai connu
la période d’avant cette loi et parmi les grandes difficultés
que rencontraient nos pèlerins figuraient l’absence de logements ;
j’ai vu des pèlerins dormir dans la rue ou à sept dans des endroits
prévus pour cinq personnes ; j’ai vu des personnes dormir dans les
toilettes.

La
communauté djiboutienne qui vit là-bas participe-t-elle à
l’accueil des pèlerins ?

Il
y a là-bas une communauté djiboutienne forte de 14 000 membres.
A cette époque, les pèlerins djiboutiens étaient au nombre
de 100 à 50. Et nous n’avions aucun mal à organiser l’accueil
avec l’aide de quelques bénévoles.

Maintenant
qu’il y a plus de 1000 pèlerins, la situation nous dépasse un
peu. Avec la mise en œuvre de la loi, les difficultés se sont
atténuées.

Avec
le personnel du consulat qui est au nombre de cinq,
nous avons mis
l’accent, d’abord, sur l’accueil des pèlerins à l’aéroport
où vont débarquer en l’espace de peu de temps 500 000 à
1 million de personnes.

Quelles
autres difficultés rencontrez vous ?

Beaucoup
de nos compatriotes rencontrent déjà des difficultés
à ce niveau, que ce soit des problèmes de billets, de papiers
ou d’argent ou ils risquent d’être refoulés.

Je dois
donc attendre jusqu’à ce que le dernier cas soit réglé.

Ensuite,
nous devons les suivre pas à pas, servir de guide, essayer de maintenir
la cohésion du groupe parce qu’on peut facilement s’égarer dans
la foule. Il faut également s’occuper des questions sanitaires.

J’aimerais
également souligner que le comportement de nos compatriotes sur le
lieu du pèlerinage laisse à désirer.

Il arrive
souvent qu’ils ne respectent pas les consignes et les instructions notamment
en ce qui concerne l’hébergement, mais on observe aussi des dérives
en actes et en paroles. Ce qui est dommageable pour l’image de notre pays.

Propos
recueillis par Dirieh et Rashid