23/02/07 (B383) Alerte général au nord de la république de Djibouti, plus précisément la région d’Obock. (Alerte lecteur)

Le
district d’Obock est frappé ces jours-ci par une épidémie
dramatique : le Cholera qui fait des victimes. On dénombre actuellement
6 morts et une trentaines de malades qui sont hospitalisés.

Obock est un district oublié du gouvernement, sauf pendant les campagnes
électorales et durant la fête de l’indépendance.

Actuellement seules trente personnes bénéficient d’un emploi
stable : six sont employés à la centrale électrique,
quatre font partie de l’Office Nationale des Eaux de Djibouti et les vigt
autres travaillent pour le Ministère de l’intérieur.

Parmi ces trente, les deux seuls fonctionnaires sont partis en retraite :
Hassan Meike Hindia, et Houmed Billil, dit Houmaye.

Le Commissaire du district ne lance même pas un cri d’alarme pour que
les ONG internationales puissent venir en aide aux malades.

Le Commissaire ne ce préoccupe aboslument pas du sort de la population.
L’important pour lui, semble la poursuite de son business personnel avec la
société qui construit la route entre Obock et Tadjourah.

Une telle dénonciation pourrait me coûter cher. Arrestation et
conduite manu militari au Commissariat de la police, avant transfert forcé
à la prison de Gabode !!

C’est ainsi que plusieurs personnes ont été victimes de la répression
policière au motif d’avoir déposé une réclamation
pour bénéficier de leurs droits :

– Mohamed
Omar dit damaa,
– Ahmed Saleh dit
Future,
– Hassan Ibrahim dit hadji Hassan,
– Omar Ali Ragueh.

Nous lançons un appel à toutes les organisations internationales,
gouvernementales et non gouvernementales pour secourir la population d’Obock,
en lui fournissant des médicaments, des rations alimentaires et de
l’eau potable.

L’épidémie se propage car il n’y a pas d’eau potable que la
nutrition insuffisante est devenue une actualité quotidienne pour ces
populations qui subissent misère et pauvreté.

En revanche, lke district d’ALI Sabileh n’est pas concerné parce que
il bénéficie du soutien gouvernemental à chaque moment
difficile.

Mais, contrairement à Ali Sabieh, Obock a résisté. Elle
a combattu pour l’indépendance et contre la dictature. Depuis par vengeance
gouvernementale, ses habitants sont condamnés à la précarité
et à l’oubli ….