23/04/07 (B392-B) ALERTE ROUGE POUR ARHIBA (Info lecteur) ARHIBA : Pour qui sonne le glas ?


Arhiba – 18 déc 1991 :
58
morts, des centaines de blessés.


Arhiba – 7 déc 2004 :
tirs à balles réelles
contre des manifestants civils qui protestaient pacifiquement contre l’insalubrité
d’une cité rendue inhabitable par les pluies diluviennes qui venaient
de s’abattre sur la capitale.


Arhiba – 30 novembre 2005 :
opération de décasement
à l’encontre des habitants (80% Afars et 20 % de réfugiés)
de cette cité qui s’est officiellement soldée par cinq morts
(dont une femme, et un enfant de onze ans), huit blessés graves et
cinq disparus.


Arhiba – 28 avril et 5 mai 2007
: Sous couvert de la réappropriation
par un « Etat » qui n’existe que sur le papier d’un domaine lui
« appartenant », nous sommes en mesure d’affirmer, en recoupant
des informations sûres, diverses et concordantes qu’il se prépare
une opération plus musclée du même type que les précédentes
sur les mêmes lieux.

Rappelons
qu’il y a quelques temps, le ministre de l’Intérieur s’était,
dans un droit de réponse à l’hebdomadaire « Afrique-Asie
», désolidarisé du gouvernement en expliquant que ni sa
personne ni le Ministère dont il avait et a toujours la charge n’étaient
mêle de près ou de loin à cette opération !

Renseignement
pris il avait raison !

La décision
de décaser ces « gueux sans voix » a été
prise par le Palais Présidentiel à l’insu de tous les autres
ministres du gouvernement mais au su du Ministre des Finances qui a donné
son aval.

Il est
de notoriété publique que ce domaine où végètent
depuis l’indépendance plusieurs dizaines de milliers de laissés
pour compte, Afars dans leur écrasante majorité, est convoité
par un insatiable trio : Lui, ELLE, et leur
prête-nom pour toutes les magouilles mafieuses, le sieur Borreh pour
ne pas le nommer.

C’est
finalement ELLE qui a eu le dernier mot et « droits de propriété
sur cette parcelle de terrain et décidé le décasement
incessamment sous peu, des gueux qui y végètent encore plutôt
mal que bien..

Nous,
NATIONAUX, Civils mais pas seulement, sommes déterminés à
ne pas nous laisser diviser et entretuer par une jupe sans foi ni loi .

Les
précédentes opérations se sont faites au vu et au su
des puissances militaires présentes à Djibouti, sans aucune
réaction de leur part