03/05/07 (B393-B) Selon le Canard Enchaîné de cette semaine, encore une Légion d’Honneur « en chocolat » attribuée trop rapidement par un Ambassadeur de France (mis en cause lui-même par la Justice française …) à un autre individu louche : corrupteur et corrompu, liberticide et finalement exclu du PC Chinois (Sacré Palmarès !!). (Extrait du C.E. – Info lectrice)

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Note de l’ARDHD

Cela
nous rappelle en Octobre 2005, la décoration, en urgence absolue
pendant le ramadan, d’un certain Général de la Corne d’Afrique par un
autre Ambassadeur de France qui avait prononcé un discours fort
élogieux …

Il serait
grand temps que la Légion d’Honneur se réforme et évite
de décorer des individus peu recommendables au risque de disqualifier les étrangers admis à cet honneur et
les français méritants qui en ont été décorés
et qui sont fiers d’en porter les insignes…

L’Ambassadeur
de France en Chine, qui vient de décorer ce sinistre individu, intéresse
la Justice française dans le cadre de la plainte déposée
par Mme Borrel pour tentative de pression sur le fonctionnement de la Justice
et dont l’instruction et les perquisitions font grand bruit en ce moment…

________________________________________ Extrait Canard Enchaîné

Compte
Ladsous et …

C’est
une très heureuse initiative, qu’a prise, avec une discrétion
certaine, le 3 avril dernier, notre nouvel ambassadeur à Pékin,
Hervé Ladsous, en décorant de la Légion d’Honneur
un dénommé Long Ximmin, directeur général de l’administration
de la presse et de la publication pour l’état civil. Cette pompeuse
appellation cache mal une simple réalité : le nouveau légionnaire
est tout simplement le chef de la censure chinoise, chef actif, selon les
dissidents, que notre premier diplomate dans l’empire du Milieu aurait
ainsi voulu se concilier. C’est un calcul risqué…

En tout
cas, notre ambassadeur, qui n’avait pas mesuré ses éloges
au jour de la cérémonie, n’a pas non plus manqué
de flair : quelques jours plus tard, Long Ximmin était éjecté
du PC chinois. Et donc de ses fonctions. Présumée plus libre,
la presse de Hong Kong a parlé à ce sujet ou bien d’une
implication de notre homme dans un « énorme scandale immobilier
à Pékin », ou bien d’excès de zèle
dans le contrôle du net.

Sale coup
pour Ladsous, qui, décidément en veine de coups d’encensoir,
n’avait pas craint de juger que son décoré avait «
su concilier sa passion pour les médias (on en rigolerait si ce n’était
pas saumâtre pour les dissidents) avec une certaine carrière
au sein du Parti ».

Ce fin
diplomate aurait peut être gagné à faire expurger son
discours.