18/05/07 (B395) ALERTE ROUGE / FLASH INFO / L’heure est grave !!! / Décasés d’Arhiba :gare aux solutions partielles « câche-misère », en attendant le 27 juin ! Le dernier journal d’opposition vient d’être saisi pour avoir manifesté sa solidarité avec les victimes de ces actions honteuses ! (Lecteur)


Roger
Picon
Selon
des informations sûres (fuites émanant de milieux autorisés),
les autorités cherchent avant les festivités du 30e anniversaire
de l’Indépendance à « sauver la face » dans
cet épineux dossier de décasement par l’octroi «
fissa » de quelques parcelles non viabilisées appartenant
au domaine public à quelques déplacés triés
sur le volet sur plusieurs milliers de familles officieusement recensées..

Des officiers,
sans-grade et autres indicateurs de la S. D. S. (service de documentation
et de sécurité) et des R.G. sont à pied d’ouvre depuis
quelques jours pour tenter de sensibiliser et convaincre les délaissés
pour compte que leur tour de recasement viendra dans quelques temps.

Et en attendant ?

Eh bien en attendant, ils sont priés d’évacuer de leur plein
gré ces lieux où leur visibilité est pour le moins gênante.

La colère gronde et la résistance s’organise
parmi les plus déterminés.La tension à nouveau remonte
dans la capitale laissant craindre le pire.

Tension qui n’a pas échappé
à un diplomate ami qui nous affirmait hier « suivre de très
près, l’évolution de ce dossier », nous faisant part de
« ses craintes que la situation ne dégénère et
que la détresse des familles de dockers ne soit instrumentalisée
par des groupuscules mal intentionnés. ».

Malheureusement, la responsabilité est la qualité la moins partagée
dans le clan au pouvoir, qui semble jouer le pourrissement comme l’attestent
le silence officiel sur la détresse de ces malheureux (aucun dirigeant
de la coalition au pouvoir n’a daigné se déplacer pour exprimer
sa compassion.) et l’agitation de la police parallèle.

Le seul journal de l’opposition qui continue
de paraître et qui a un écho certain dans l’opinion publique,
a ce jeudi été saisi pour avoir affirmé sa solidarité
avec les déplacés.

Les moindres troubles là-bas feront vraisemblablement tâche d’huile
dans cette capitale où les mécontents (syndicalistes, étudiants,
électeurs spoliés.) sont légion. Sans parler des sans-papiers
et la cohorte des chômeurs !

L’heure est grave !!!

Un
haut fonctionnaire révolté !