01/06/07 (B397) Terrorisme d’état et lancement d’une grande vague anti-expressionniste. A la veille de l’anniversaire des trente ans d’indépendance, Guelleh s’affirme comme le Maître absolu de la pensée unique et de l’information unique… Triste constat d’un lecteur.

La
loi du silence médiatique entre en vigueur.

Le monde du silence médiatique pour les Djiboutiens. Tous les
journaux d’opposition sont exterminés et les sites Internet sont censurés.

Alors ça va barder ?

Même durant la période coloniale, la Presse écrite libre
et engagée était librement publiée et vendue.

Olivier Stirn Ancien Ministre des Colonies en est témoin, s’il ose.

Trente
ans après l’Indépendance, on constate que :

– la liberté d’expression a été abolie,
– la liberté de la presse est reléguée aux oubliettes
dans musée qui accueille la Loi relative à la « liberté
» de Communication,
– La Constitution Djiboutienne est elle même solidement enfermée
dans un coffre situé à proximité des WC du Palais Présidentiel.

Durant
quinze jours, la chasse aux vendeurs à la crié et autres commerçants
du MRD a « réussi à taire » « Le Renouveau
Djiboutien » seul Journal de l’Opposition.

Même
la Police coloniale, pourtant avec son indicateur-enquêteur de l’époque
: M. Ismaël Omar Guelleh, n’avait jamais réussi un tel exploit.

Djibouti
première base de « l’OTAN » se classe aujourd’hui comme
première
puissance militaire mondiale contre le Terrorisme … de la Presse Libre.

Trente
ans après les bombardements des forces du « Pacte de Varsovie
» basées à Addis Abeba, sous le régime de Mengistu
lors de la guerre de Libération de la Somalie Occidentale et à
la fin de la guerre de Libération
de l’Erythrée, voici le temps de l’OTAN à Djibouti, sous administration
du
régime de l’axe des dictateurs MELES-IOG,

Grâce
à cet axe, l’actuel génocide en Somalie du Sud, par les forces
Ethiopiennes, bénéficie de l’Impunité, avec le lot des
disparitions forcées transitant aussi par Djibouti.

Dans cette
région de l’Afrique, le carillon de la Statue de la Liberté
sonne le glas et tire la carotte à l’Histoire.

A
Djibouti ce qui est certain, c’est que :

1. la Justice est muselée, entièrement aux ordres du système
;
2. les Syndicats sont paralysés ;
3. la Presse libre est incarcérée par les forces policières
;
4. les Partis Politiques de l’Opposition ont été purement et
simplement liquidés.

Cela ne donne que deux choix aux populations djiboutiennes désemparées
face à des agitations sociales, toujours, hélas, encadrées
par des fusils chargés et braqués..

1. Celui de descendre dans la rue pour manifester d’une manière
anarchique avec un maximumde dégâts,
2. Celui de s’engager dans une guérilla urbaine organisée.

Ici
à Djibouti, on se demande si un nouveau Bagdad ne serait pas souhaitable,
d’autant plus que « les ventres mous » ne manquent pas et que
la Résistance du Clan dominant pourrait ne pas tenir plus d’un quart
d’heure à une forte pression ?

Un
adepte de l’antiterrorisme d’Etat