25/10/07 (B418-B) Une atteinte à toute la Nation djiboutienne – S’en prendre à une vieille femme âgée de près de 80 ans, n’est pas un signe de courage, ni de force ! (Ahmed Cassim Dini)

En bannissant toute une famille, installée à Djibouti bien avant beaucoup d’autres, le régime a tout simplement montré que le véritable problème de notre pays, c’est la définition de la citoyenneté. Nous n’aurions pas l’indélicatesse de rappeler à ce procureur général (l’immigration est constitutive de Djibouti) qu’il est originaire de Diré-Dawa, tout comme son patron, si ses compétences étaient véritablement au service de toute la Nation djiboutienne. Lui et tous ceux qui ont décidé ce bannissement devraient être déchus de la nationalité djiboutienne pour indignité.

Avant que d’autres justices ne s’occupent d’eux dans d’autres affaires !

En tout cas, de franco-française, l’affaire Borrel prend une tournure nettement plus djibouto-djiboutienne : pour rendre apatrides d’innocents djiboutiens, il faut vraiment avoir quelque chose à se reprocher. Au demeurant, Ismael Omar Guelleh (pur produit de ce que la France a de moins glorieux) est au moins coupable de l’impunité qu’il continue d’assurer à tous ses criminels de guerre : il a des centaines de « Borrel » djiboutiens sur la conscience et il faudra bien qu’il rende des comptes aux familles des victimes.

Pour cela, tous les Djiboutiens doivent tout se mobiliser pour dénoncer l’injustice faite à la famille Alhoumekani : ce n’est pas du silence terrorisé que viendra notre libération. A l’arbitraire, opposons notre ferme détermination pour en finir avec ce régime de honte.

S’en prendre à une vieille femme de 80 ans n’est un signe ni de courage ni de force !

CASSIM AHMED DINI