03/02/07 (B420) CIJ : un nouveau point d’inquiétude et peut-être d’interrogation pour Guelleh. (Info lecteur)

Le communiqué de la CIJ que nous avons publié au sujet de la fixation de la date d’audience publique au 9 janvier 2008, précise que la France a adressé un contre-mémoire à la Cour le 13 juillet 2007.

A cette date, l’équipe de Chirac avait déjà laissé la place à celle de Sarkozy, qui avait reçu Mme Borrel à l’Elysée .. Le Procureur de Paris avait finalement été contraint de se fendre d’un communiqué officiel, dans lequel, il précisait que l’instruction n’était plus poursuivie pour suicide mais bien pour meurtre.

Rappelons que c’est l’équipe proche de Chirac, selon les informations diffusées par la presse, en provenance de milieu proche des magistrats, qui avait conseillé à Guelleh de porter plainte contre la France devant la CIJ pour faire pression sur la Juge Clément.

Or la réponse du 13 juillet 2007 à la CIJ, a été préparée par une nouvelle équipe … Il est bien possible que la réponse française ne soit pas aussi favorable aux thèses djiboutiennes que Guelleh pouvait l’espérer sous Chirac.

Encore un sujet d’inquiétude pour lui.

Va-t-il piquer une nouvelle colère ou faire défiler les fonctionnaires volontaires désignés dans les rues de la capitale ?

Ou taxer cette fois, jusqu’à l’Ambassadeur de France ou son premier adjoint de pédophilie ? Et les faire incarcérer, en dépit de leur statut diplomatique qui vaut une immunité. Immunité dont il se prévaut en ce qui le concerne, à tout instant …

En période de panique tout est possible, même les plus grandes erreurs.

A preuve ? Le bannissement de la famille de M Aloumekhani. Alors pourquoi pas une nouvelle bourde. On s’y attend !!