12/11/07 (B421) RADIO-TROTTOIR : Les toutes dernières nouvelles (à 11h30 Paris) des personnalités, peu recommandables, qui se déplacent en Belgique pour rendre visite à l’U.E. Aref, Moussa Chehem et Rifki, contraints de rentrer à pied comme de simples visiteurs. Certains diraient « Mis à pied ». (Info lecteur) Article modifié : il faut lire Moussa Chehem et non Chehem Daoud …

Ce matin, se sont présentés à la porte de la Commission à Bruxelles, Aref surnommé par certains « le bouffon de Guelleh », Moussa Chehem dit « Le Prince des noisettes », ambassadeur de Djibouti à ses moments perdus et Rifki, le ministre.

Comme l’Ambassadeur avait oublié de faire informer les services de sécurité de l’U.E., ces braves gens se sont vu refuser l’entrée majestueuse en voiture, à laquelle, ils s’attendaient, compte-tenu de leur importance (sont-ils les seuls à y croire ?). Et c’est finalement, à pied, qu’ils ont pu rejoindre le bâtiment, manifestant bruyamment colère et mécontentement auprès des agents de sécurité qui faisaient leur devoir …

Piteuse entrée pour d’aussi nobles dignitaires de la mafia locale, dirigeants et conseillers de la Grande Nébuleuse djiboutienne, dominée par RPP (Reine Paulette de Pacotilles). Mais ils étaient quand même suivis / accompagnés d’une foule respectueuse de porte-serviettes, tout cela aux frais du peuple, qui crève de misère.

Comme l’avait écrit récemment un correspondant, on peut se demander ce qu’Aref, entre autres, pouvait bien avoir à faire dans les discussions ACP.

Rappellons que Bruxelles semble avoir donné un quart de tour dans le sens de la fermeture à la pompe à fric… Le refus de s’engager plus avant dans le soutien abusif des régimes dictatoriaux qui asservissent leur population, semble avoir pris le dessus à Bruxelles, qui a mesuré l’ampleur des détournements et qui demanderait des garanties solides d’achèvement des projets ….

Probablement, grâce aussi au rôle de nombreux acteurs dont notre Association fait partie, la Commission aurait-elle pris conscience de la hauteur des détournements et de la stérilité des investissements qu’elle aurait voulu faire réaliser en Afrique pour le bien des populations ? C’est vraissemblable.