29/11/07 (B423) Bientôt de nouvelles déportations à Djibouti ! On évoque le chiffre impressionnant de 6.000 personnes qui seraient déportées … (Plusieurs informations de nos correspondants)

Après les grandes déportations (env. 80.000 personnes concernées à l’époque), les multiples décasement d’Arhiba 1 et 2 auxquels s’ajoutent des affaires récentes, Guelleh et ses sbires s’apprêteraient à remettre le couvert en visant 6.000 nouveaux candidats …

Officiellement, il s’agirait d’une mesure de déplacement forcé !!

Selon les informations six mille personnes seraient condamnées pour demain
et des appels s’avèrent urgents.

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Les décasés d’Arhiba II ?

A Arhiba l’Histoire bégaie t-elle ? Cette crainte est fondée.

Depuis le 18 décembre 1991 à ce jour en passant par juin 94 et le 30 novembre 2005, les habitants d’Arhiba ont subi d’une manière compulsive les foudres du R.P.P. qui cherche par tous les moyens mais en vain à les faire disparaître de la capitale.

Après avoir décasé, manu militari, il y a quelques mois des milliers de
familles de dockers de leur cité, et parqués depuis lors comme du bétail sur
un site non viabilisé sans eau ni électricité près de la cité Hodane, le
gouvernement projette de les décaser à nouveau et les disperser sur deux
nouveaux sites (Doraleh et Doudah) non viabilisés situés à plus de 8 Kms du
port (leur lieu de travail). (et qui risque de créer un conflit territorial
de plus avec les occupants des lieux.)

Madame Hasna de Radio Trottoir.

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Après l’Aéroport et le port, IOG brade maintenant le sol …

Dernière dépêche en provenance du Nord du pays.

I.O.G. qui a bradé en toute opacité le port et l’aéroport de Djibouti,
instruments et emblèmes de souveraineté nationale au capital privé
étranger, vient de franchir un pas supplémentaire dans la vente publique du territoire national.

En effet, depuis pratiquement deux mois et au grand jour les forces armées
Erythréennes ratissent sans ménagement le district d’Obock en procédant à
des rafles massives de civils semi-nomades déjà accablés par une terrible sécheresse et une ravageuse épidémie de choléra.

Un jeu d’autant plus dangereux que la capitale et son port unique, qui
approvisionnement 70 millions de nos voisins Ethiopiens sont depuis
longtemps devenus « la région 6 » de l’Ethiopie selon la formule dépitée de
nombre de Djiboutiens.

En conflit larvée avec la France, en froid avec les Etats-Unis et coupé de
son peuple, où va I.O.G ?

Qu’il aille au diable en laissant ce qui reste de
nôtre Etat en Paix (que nous sommes les plus nombreux et déterminés à
vouloir préserver !)