04/12/07 (B424) Je dénonce les harcèlements policiers dont le Président de la LDDH, Jean-Paul Noël, est la victime permanente. (Mohamed Alhoumekani)

En mon nom personnel et au nom de tous les membres du Gouvernement en Exil (GED), je dénonce l’irresponsabilité d’un régime qui utilise la Police et la machine judiciaire à sa guise, uniquement pour satisfaire ses intérêts personnels et pour harceler les défenseurs des Droits de l’Homme.

Jean-Paul Noël fait partie de ces grands hommes qui ont le courage de dénoncer les crimes, la violence et l’injustice qui sont commis chaque jour contre nos concitoyens. Ayant choisi de rester dans notre pays, qui est aussi le sien, il paye cher son engagement.

Sans cesse harcelé injustement par les forces de police et la Justice à la solde de la dictature, il est régulièrement placé en garde à vue, incarcéré, relâché, condamné. Tout un désordre qui ne fait que renforcer l’image de brutalité de ce régime et qui montre combien ses responsables sont inquiets, désorientés et en pleine déroute.

Nous les Djiboutiens, épris de liberté, de justice et de démocratie, nous savons que les temps ont changé et que cette équipe qui a volé le pouvoir, ne pourra plus tenir bien longtemps.

L’opinion internationale est informée régulièrement de ces gesticulations immatures et désordonnées et bientôt, prenant officiellement la mesure de la situation, elle cessera de financer et de soutenir un régime illégitime qui asservit nos concitoyens.

La lutte doit non seulement continuer, mais s’intensifier autour d’un grand rassemblement de tous les opposants sincères et véritables et des défenseurs des Droits de l’Homme.