30/03/08 (B441) Le remaniement ministériel du 27 mars 2008, effectué en catimini par le président autoproclamé de Djibouti, le sanguinaire Ismaël Omar Guelleh avait pour but de faire ombrage au verdict de condamnation de ses 2 marionnettes, tombées le même jour par le Tribunal correctionnel de Versailles. (Lectrice)

Le stratagème du dictateur Guelleh a lamentablement échoué puisque tous les médias français et internationaux ont relaté le verdict dont Guelleh la terreur voulait étouffer et qui concernait ses 2 marionnettes: Djama Souleiman et Hassan Saïd qui ont été condamnés le 27 mars 2008 respectivement à 18 et 12 mois de prison ferme et dont les mandats d’arrêt lancés contre eux en 2006 ont été confirmés encore le 27 mars 2008.

Je crois d’ailleurs que le verdict donné était plus approprié que ce qu’avait requis le procureur, le 14 mars 2008 ( 12 mois avec sursis= condamnation bonbon).

Félicitations aux victimes pour cette éclatante victoire qui tombe le jour même où le sanguinaire Guelleh procédait à un « toilettage » de son gouvernement.

Cette gifle infligée au dictateur djiboutien et à ses protecteurs dans le gouvernement français, est aussi celle de la vérité et de la justice sur le mensonge et l’abus de pouvoir.

Je souhaite vivement une victoire encore plus appropriée lors du véritable procès sur l’assassinat du Juge Bernard Borrel.

Quant au remaniement ministériel dont les membres reconduits sont des personnes aussi controversées que Yacin Elmi Bouh, Abdallah Abdillahi Miguil, Rifki Abdoulkader Bamakhrama, Ougouré Kifflé Ahmed, etc…, comprend aussi un autre encore extrêmement plus dangereux, Ahmed Ali Silay, ministre délégué auprès du Ministère des Affaires étrangères, chargé de la Coopération internationale.

Il a enseigné au secondaire l’histoire et la géographie et est quelqu’un de dangereux qui a vendu le FRUD en 1991 alors que ce front menait un combat décisif contre le régime de Gouled-Guelleh. Alors qu’il était cadre au sein du FRUD, il espionnait ses membres pour le compte de Guelleh la terreur.

Il faisait en même temps du trafic de drogue : le khat à partir de l’Éthiopie et fabriquait à Harhiba le « Doma » une boisson alcoolisée d’une façon artisanale à partir d’arbres, puis il soutirait les secrets de ses clients « opposés » au régime de Gouled-Guelleh -alors que ces derniers étaient ivres- pour les transmettre à Guelleh. Plusieurs de ces pauvres opposants afars ont été torturés et certains ont disparu à cause de lui….

À noter, que le père d’Ahmed, Ali Silay Abakari était aussi un tortionnaire lorsqu’il était à la gendarmerie à Djibouti et comme chef du RPP à Arhiba. Ali Silay était un fidèle espion d’Ali Aref Bourhan avant 1977 et d’Ismaël Omar Guelleh après 1977.

Il était au parlement de Djibouti jusqu’à ce qu’il abandonne son poste pour des raisons de santé. Le tortionnaire Ali Silay se trouve illégalement au Canada en tant que réfugié et touche en plus de sa retraite de parlementaire, l’aide sociale du dernier recours du gouverne-ment au Canada, tout en continuant d’espionner les vrais opposants djiboutiens de Guelleh.

Ali Silay se trouve dans la région d’Ottawa où il réside, c’est pourquoi, il serait pertinent de dénoncer ce criminel sanguinaire tout en dénonçant son fils, le Ministre de Guelleh qui a bénéficié de son nouveau poste, grâce à ses crimes et ses trahisons.

F. B., (lectrice assidue)