07/04/08 (B442) ADI – La justice djiboutienne lance des mandats d’arrêt internationaux contre cinq ressortissants français. (Info lecteur)

On apprend de source judiciaire que dans le cadre de l’affaire Borrel, le juge djiboutien Abdoulkader Ibrahim Issack, en charge de l’enquête sur des crimes pédophiles commis sur des mineurs à Djibouti, s’apprête à décerner ce lundi des mandats d’arrêt contre cinq ressortissants français.

Au premier rang de ceux-ci, figurent, selon la même source, M.Claude Sapkas-Keller et son ami Patrick Millon. Le premier était à l’époque des faits conseiller juridique de l’ancien président Hassan Gouled Aptidon.

Sapkas-Keller, homosexuel notoire, était un ami intime du couple Borrel. Quant au second, Patrick Millon, il était conseiller en communication de l’ancien chef de l’Etat djiboutien. Son homosexualité était notoirement connue à Djibouti.

Le juge Issack s’apprêterait en outre à décerner des mandats d’arrêt contre deux anciens professeurs au Lycée d’Etat de Djibouti : Frédéric Graziani et Thierry Guibaud.

M.Graziani, ancien professeur de Sciences physiques était connu des autorités françaises pour sa pédophilie. Il a discrètement été expulsé vers fin 1996.

Quant à Thierry Guibaud, qui fut prof d’Histoire et Géographie au LED, il a quitté précipitamment le pays vers la fin de l’année 1997.

La cinquième personne contre laquelle le juge d’instruction s’apprête à lancer un mandat d’arrêt n’est autre que le Père Aubert, Gaulauss, de son patronyme.

Ce religieux français qui a vécu de nombreuses années dans notre pays, aurait, il y a quelques années, reconnu devant la juge Moracchini s’être rendu coupable d’actes de pédophilie. Mais l’Eglise l’a discrètement rapatrié. Il coule des jours paisibles en Hexagone, dans la région de l’Alsace où il dirige une petite paroisse.

Toutes ces personnes ont été convoquées fin 2006 par le juge djiboutien dans le cadre de cette affaire. Mais aucun d’eux n’y a répondu.

De nombreux militaires et diplomates français alors en poste à Djibouti seraient également dans le collimateur de la justice djiboutienne pour avoir couvert ces actes de pédophilie et protéger ces criminels.

___________________________________ Note de l’ARDHD

La justice djiboutienne devient-elle particulièrement homophobe ???

Par ailleurs, elle ne cache pas le lien direct entre ces mandats d’arrêt et l’affaire Borrel : c’est clairement exprimé et cela sent la représaille contre les condamnations justifiées d’Hassan et de Djama !

Un peu géné aux entournures, Guelleh se devait de faire quelque chose pour eux, qui payent pour avoir tenté de le sauver ….

Pour le moment, même s’ils pourraient être visés par la suite, l’Ambassadeur Momal, le Général Guéniot et le sous-Préfet Mouline ne sont pas encore concernés par cette première vague de nomination qui touche les lampistes. A notre avis, la nomination des hauts fonctionnaires interviendra en fonction de la volonté de la France à coopérer pour relaxer Djama et Hassan … Du rififi en perspective (A suivre)