14/04/08 (B443) REUTERS : La France entend juger les six pirates du Ponant (Note de l’ARDHD en bas : nous on a des doutes sur la version officielle des pauvres pêcheurs somaliens …. sans une organisation sérieuse, à notre avis, ils n’auraient pas pu réaliser cet acte de piraterie …. Attendons d’en savoir plus !)

Les autorités françaises entendent traduire en justice sur leur territoire les six pirates capturés vendredi en Somalie après la remise d’une rançon pour la libération de 30 otages du voilier de luxe Le Ponant, a-t-on appris au ministère français de la Justice.

« Des réunions sont en cours entre le ministère des Affaires étrangères et le ministère de la Justice pour faire en sorte que ces personnes soient jugées en France », a-t-on déclaré lundi au cabinet de la ministre, Rachida Dati.

La justice française est compétente puisque l’infraction a été commise au préjudice de ses ressortissants, 22 des 30 otages étant français. Il reste à savoir quand les suspects seront transférés à Paris et quelle juridiction sera saisie.

Les six hommes, d’anciens pêcheurs somaliens selon l’armée française, ont été arrêtés en possession d’une partie de la rançon après une intervention armée française en plein désert à Djibouti (*), peu après l’échange entre l’argent et les otages qui étaient retenus depuis une semaine au large de la Somalie.

La France a ensuite annoncé qu’elle entendait s’appuyer sur cette affaire pour demander à l’Onu une action internationale contre la piraterie.

Les 30 ex-otages étaient toujours en mer lundi à bord du navire français Jeanne d’Arc et devaient rejoindre la base militaire française de Djibouti dans la journée avant d’être transférés à Paris par avion militaire. Les pirates prisonniers se trouvent à bord d’un autre navire, le Jean Bart.

Lundi dans la presse, le capitaine du Ponant, Patrick Marchesseau, raconte l’assaut de son navire et explique que les pirates, « 20 à 30 » selon lui, avaient ouvert le feu tandis que l’équipage du voilier tentait de repousser les embarcations rapides en utilisant les lances à incendie.

« Les pirates sont arrivés très rapidement le long du bord. les assaillants avaient des Kalachnikov et ils ont commencé à tirer. On a pris une décision de repli. L’équipage était en danger et on n’a pas voulu prendre de risques, on n’avait pas le choix », dit-il. Il précise avoir réussi à l’insu des ravisseurs à établir ensuite un système de communication avec l’extérieur.

Thierry Lévêque

(*) C’est la première fois qu’un média parle de l’arrestation dans le désert à Djibouti. Probablement, il s’agit d’une erreur, car il y a du chemin entre le lieu d’ancrage du Ponant et Djibouti et ce ne sont pas des autoroutes !

Quoiqu’il en soit et en attendant des confirmations par la Presse, on pourrait se  demander s’il n’y aurait pas un lien avec Djibouti, comme des lecteurs l’avaient laissé entendre.

Peut-être en saurons-nous davantage, lorsque des échos des interrogatoires des pirates, seront communiqués officiellement.

De toutes les façons, l’histoire officielle est trop belle … pour être aussi limpide !


Roger Picon

Des pauvres pêcheurs somaliens qui auraient fait le coup de force tout seul !

Pas possible.

Pour réaliser ce qu’ils ont fait, à notre avis, il faut avoir derrière soi, une organisation sérieuse et puissante.

Qui aurait mis le « bateau mère » en position ?
Qui commande ce « bateau mère » ?

Par exemple,
quand ils en ont eu besoin, les pirates ont reçu :

un traducteur somalien-anglais, et

du ravitaillement fourni officiellement par une ONG de bonne composition.


Drôlement modernes, prévoyants, organisés et super entraînés, ces pauvrez pêcheurs bien armés !!!

Pour nous, il est impossible qu’il n’y ait pas une organisation puissante qui les commande. Les autorités françaises le savent certainement … L’ont-elle identifiée ? En tout cas, pour le moment, il semble que la Présidence française ait intérêt à laisser penser que les « pauvres » pêcheurs ont agi tout seul.

Pour protéger encore une fois des relations diplomatiques bi-latérales ?