19/04/08 (B444) Arrivée sans fanfares ni accueil spécifique, de Me Spizner, hier vendredi, à Djibouti. Certainement du nouveau dans les prochains jours. (Info lecteurs)


Roger Picon

Me Spizner, avocat entre autres de Chirac, de Guelleh, d’Hassan Saïd et de Djama Grandes Oreilles, est arrivé vendredi soir à Djibouti. On signale qu’il aurait été fort surpris de ne pas être accueilli par Djama, comme c’était l’habitude et qu’il aurait du rejoindre son hôtel seul et sans escorte …


Selon nos informateurs, il devrait avoir des discussions au sommet avec Guelleh, Hassan et Djama, dès aujourd’hui. Parmi ces discussions, on peut imaginer :

1 – qu’ils vont décider ou non d’interjeter appel du jugement de Versailles …

Pour eux il y aura du pour et du contre. En interjetant appel,

– nos deux délinquants en fuite, recherchés par Interpol, reconnaîtraient de fait, la Justice française,

– s’ils peuvent toujours espérer une relax, ils peuvent craindre aussi une aggravation des peines et une nouvelle médiatisation de plus grande ampleur : tout dépendra de la façon dont la Cour d’Appel pourrait statuer sur les irrecevabilités soulevées par Me Spizner en début de procès …

2 – qu’ils vont envisager les actes juridiques à accomplir contre les cinq français accusés de pédophilie et ce qu’ils considérent comme leurs complices,

Attention, car Guelleh semble avoir fanfaronné une nouvelle fois (le vantard de petit niveau, il ne peut pas s’en empêcher!) … ! Personne ne sait si les 5 mandats d’arrêt, (annoncés à grand renfort de publicité par le Chef de l’Etat – qui a montré en cette occasion qu’il cumulait les fonctions de l’exécutif et du judiciaire – ), sont vraiment partis. Et s’ils ont été envoyés, personne ne pense qu’Interpol va les confirmer, car l’affaire sent la représaille politique à plein nez (*).

3 – qu’ils vont certainement étudier d’autres mesures juridiques de représailles contre la France

Au final, tout cela uniquement, parce que Guelleh tente de s’exonérer des responsabilités éventuelles et de possibles actes commis dans l’affaire de l’assassinat du juge Borrel.

On espère en savoir davantage dans les prochains jours. Nos correspondants sont toujours à l’écoute de ce qui se passe et parfois de ce qui se dit à l’Escale et à Haramous.

(*) Il faut savoir qu’Interpol a un pouvoir d’accepter ou de refuser des mandats d’arrêt. Fort heureusement : sinon, tous les régimes bananniers comme celui de Guelleh, enverraient des mandats d’arrêt contre tous leurs opposants politiques : ce serait un peu trop facile !

Par exemple Interpol et les autorités belges avaient refusé de transmettre le mandat d’arrêt qui avait été lancé contre Mohamed Alhoumekani, parce que cela sentait le coup monté !!!