30/04/08 (B445) Fête du travail. L’équipe de l’ARDHD souhaite un bon Premier mai à tous les travailleurs du monde entier et particulièrement à ceux qui ont un emploi à Djibouti. Mais elle pense aussi à tous ceux qui n’en ont pas à Djibouti et qui aimeraient bien travailler pour subvenir aux besoins de leurs familles. (ARDHD)


Roger Picon
Impossible de souhaiter une bonne fête aux travailleurs djiboutiens; sans penser :


aux plus nombreux qui n’ont pas de travail,

– aux syndicalistes harcelés, licenciés et souvent contraints à l’exil,

Le Premier mai est la fête du travail et des travailleurs.

Mais n’adresser des voeux qu’aux travailleurs djiboutiens, serait commettre une énorme injustice, puisque 80% de la population n’a plus de travail dans ce pays, miné par la corruption et s’enfonçant chaque jour dans la misère, alors qu’il est le pays africain qui reçoit le plus d’aides et subventions internationales.

Pour nous, la fête du Premier mai doit être, bien sur, la fête des travailleurs. Compte-tenu de la précarité sous ce régime incapable d’assurer un emploi stable et rémunéré à 80 % des personnes en âge de travailler, on ne peut limiter les souhaits aux seuls travailleurs.

Donc bonne fête à tous les Djiboutiens en espérant qu’arrive très vite, le temps où l’on demandera des comptes à Guelleh et à sa clique et qu’on leur imposera, non seulement, de restituer les fabuleuses fortunes qu’ils ont constituées, mais aussi d’indemniser toutes leurs victimes : victimes de la torture, victimes de la spoliation, victimes de l’injustice, victimes des exactions et des viols, victimes de exécutions sommaires collectives ou individuelles et victimes de la régression économique.