22/05/08 (B448) GEOPOLITIQUE.COM / Le courrier de Bercy sur la mort du juge Borrel

Réservé aux abonnés qui ont payé la cotisation :
Téléchargez ce courrier d’une page du ministère du Budget, daté du 13 septembre 2007 qui confirme le meurtre du juge Borrel aux yeux de l’administration. (Pour respecter la propriété, l’ARDHD ne peut pas le mettre en ligne)

Document mis en ligne le 21.05.08 C’est par un courrier administratif que l’État français a définitivement reconnu le meurtre du juge Bernard Borrel, perpétré dans la nuit du 18 au 19 octobre 1995 à Djibouti.

C’est une lettre émanant du Service des pensions du ministère du Budget adressée à Elisabeth Borrel, la veuve du juge (si vous êtes abonnés à geopolitique.com vous pouvez télécharger un fac-similé de la lettre au bas de cet article).

Le chef de ce service y présente une re-qualification des causes du décès de son mari, entraînant des réévaluations de la pension qu’elle perçoit depuis sa disparition.

Il cite une décision administrative établissant que Bernard Borrel est décédé des suites d’un attentat dans l’exercice de ses fonctions.

C’est la première fois qu’un acte officiel écarte la thèse du suicide et reconnaît que le juge Borrel a été tué alors qu’il travaillait à Djibouti pour l’État français .

Le 20 juin 2007, le président Nicolas Sarkozy avait reçu Elisabeth Borrel à l’Élysée, à un moment où elle se plaignait des pressions politiques en faveur de la thèse du suicide, exercées par l’entourage de son prédécesseur, Jacques Chirac.

Quelques heures après cette rencontre, le procureur de Paris, Jean-Claude Marin, publiait un communiqué établissant que « les éléments recueillis notamment depuis 2002 militent en faveur d’un acte criminel ».

Le 19 octobre 1995 à Djibouti, le corps sans vie de Bernard Borrel avait été retrouvé.

Depuis deux courriers de septembre 2004 de la juge Sophie Clément, chargée du dossier, et révélés naguère par geopolitique.com, le pouvoir exécutif ne peut plus ignorer d’une part que le juge Borrel a été assassiné, et d’autre part que les assassins sont susceptibles d’être liés à l’entourage du président de Djibouti Ismaël Omar Guelleh.