28/05/08 (B449-B) GED : à lire un article fort bien documenté qui propose une hypothèse crédible pour expliquer la pénétration de l’Erythrée en territoire djiboutien. En fait un accord de principe verbal aurait été donné par l’Etat-Major djiboutien.

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Extraits publiés avec l’aimable autorisation du GED :

Affaire de la supposée violation de frontière par l’Erythrée, ou une nouvelle comédie burlesque et locale qui nous est proposée.

Figurez-vous que dans cette, pour le moins, nébuleuse affaire de violation de frontière on commence à comprendre ce qui se serait réellement passé.

Il convient de mettre tout ceci au conditionnel car par expérience nous savons combien il peut être parfois difficile voire impossible de comprendre certaines subtilités et particularismes que l’on dénomme comme étant « de la diplomatie ».

Mettez-vous un instant dans la peau du Colonel Ali Soubaneh, commandant le Groupement militaire d’Obock. Vous êtes tranquillement assis dans votre bureau et soudainement le téléphone se met à sonner.

Vous décrochez et constatez non sans surprise que c’est votre collègue érythréen qui, de l’autre côté de la frontière vous demande.

« Pourrait-on pénétrer sur le territoire djiboutien à Ras Doumeïra pour prendre un peu de sable car le nôtre est de mauvaise qualité »…

Ndrl : nous ignorions que le sable djiboutien était de meilleure qualité qu’ailleurs ! Surprenant ?

Quoi qu’il en soit, en bon Colonel qui se respecte, Ali Soubaneh appelle aussitôt la capitale et transmet la demande à son chef direct, le général Zakaria Cheikh Ibrahim qui aussitôt en informe le général Fathi, Chef d’Etat Major général des Armées …

Tout ceci pour quelques pelletées de sable, le plus surprenant est qu’un franchissement de frontière soit du ressort du CEMGA. On se demande à quoi peut bien servir le ministre de l’Intérieur et le Palais de l’Escale ?

A moins que le premier nommé ne soit comme bien d’autres, qu’un ministre de façade ; une forme de « pot de fleur » que l’on plante à un endroit et que l’on …arrose grassement chaque mois pour lui éviter de dépérir.

D’après nos sources d’informations, les deux généraux auraient donné leur accord verbal et de principe (accord que verbal…) pour que la frontière soit franchie et que les militaires érythréens prélèvent quelques pelletées de sable à Ras Doumeïra, en territoire djiboutien. (… suite sur le GED)