04/07/08 (B454) PÉRIODE : JANVIER-MAI 2008 – Rappel des principales communications de la LDDH entre Janvier et Mai 2008


Le Président

Rappel des principales communications
de la LDDH entre Janvier et Mai 2008

Djibouti au bord du gouffre: a-t-elle basculé dans le bourbier d’une guerre ?

« Et pourtant, il suffit de se décider à les changer, mêmes si les choses sont sans espoir.»

Cet exposé se base sur les principales communications de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) de janvier au 4 juillet 2008.

Dans le contexte actuel, les chances de nous faire entendre sont minimes, car bons nombres de dirigeants, à l’esprit ouvert, sont restreints à garder un silence obligé dans ce climat morose, lourd et menaçant ; ce qui est compréhensible.

Des Défenseurs des Droits de l’Homme tant à Djibouti, que sur le plan international, en association avec la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) constatent malheureusement :

1. qu’on n’en serait pas arrivé là, si l’Etat de droit était effectif, si la Mauvaise gouvernance n’était pas cautionnée par ceux chargés de les dénoncer sur le plan international (PNUD, FMI, Banque Mondiale en premier lieu) ;

2. qu’on n’en serait pas arrivé là, si les dirigeants politiques Djiboutiens n’étaient pas des élus sans électeurs ;

3. qu’on n’en serait pas arrivé là, si le contre Pouvoir n’était pas muselé ;

4. qu’on n’en serait pas arrivé là, si l’Opposition était respectée au lieu d’être constamment insultée par le Chef de l’Etat ;

5. qu’on n’en serait pas arrivé là, si les Syndicats étaient libres d’organiser des manifestations, des grèves pacifiques dans le strict intérêt des Travailleurs lésés, privés de leurs droits, exploités à outrances, pratiquement sans avenir pour leurs progénitures ;

C’est sous cet éclairage, que nous reprenons quelques passages de nos communications qui malheureusement n’ont pas eu d’échos favorables, tout simplement parce qu’ils mettent à jour la dure réalité qui existe en République de Djibouti, et que les bénéficiaires, qui sont au pouvoir, ne souhaitent pas entendre.

M. NOEL ABDI Jean-Paul

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