23/07/08 (B457) Soutien renforcé et appuyé de l’UA, de Djibouti et d’autres pays africains, à la dictature soudanaise et pour l’impunité des crimes de génocide et des crimes contre l’humanité !!! (Pouvions-nous espérer autre chose, surtout de la part de Guelleh ??? -ARDHD-)

_________________________________ Angola Press

ETHIOPIE: L`UA demande à l`Onu de suspendre l`inculpation de Bachir

ADDIS-ABEBA, 22/07 – Des ministres de l`Union africaine, réunis lundi au siège de l`UA à Addis-Abeba, ont appelé le Conseil de sécurité de l`Onu à engager un processus de suspension de l`inculpation par la Cour pénale internationale (CPI) du président soudanais Omar Hassan al Bachir.

Le procureur général de la CPI, Luis Moreno Ocampo, a inculpé Bachir de crimes de guerre, crimes contre l`humanité et génocide au Darfour, région de l`Ouest soudanais.

Le Conseil de paix et de sécurité de l`Union africaine a également demandé la création d`une commission, composée de personnalités éminentes du continent noir, qui serait chargée de formuler des recommandations sur les moyens d`aborder les questions de responsabilité et de réconciliation soulevées par le conflit du Darfour.

« L`Union africaine demande au Conseil de sécurité de l`Onu de suspendre le processus lancé par la CPI, en prenant en compte la nécessité de ne pas mettre en péril les efforts de paix et le fait que des poursuites ne seraient pas dans l`intérêt de la justice et des victimes dans les circonstances actuelles », écrit l`UA dans un communiqué.

La résolution du Conseil de sécurité adoptée en 2005 afin de permettre à la justice internationale de poursuivre les auteurs de crimes au Darfour appelait également à une étroite et meilleure collaboration avec le bloc africain et confère de ce fait un rôle-clé à l`UA dans la résolution du conflit.

____________________________________ La Nation

Djibouti rejette la décision de la CPI

Le gouvernement djiboutien a exprimé jeudi dernier par la voix du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale sa totale désapprobation et son rejet de la décision de la Cour Pénale Internationale (CPI) de lancer des mandats d’arrêt à l’encontre des dirigeants soudanais dont le Président Omar Hassan El Bechir, accusés de génocide au Darfour.

Le gouvernement djiboutien réaffirme que cette décision constitue un acte dangereux et sans précédent et représente une inacceptable ingérence dans les affaires intérieures de l’Etat soudanais. Le gouvernement djiboutien avertit qu’une telle décision aura de graves conséquences et des répercussions négatives non seulement sur la recherche de la paix et de la stabilité au Soudan, mais sur la stabilité et la sécurité de toute la région.

A travers son gouvernement et son peuple, le gouvernement djiboutien exprime sa solidarité avec l’Etat frère du Soudan, lequel fait face à des plans de déstabilisation ourdis à l’étranger.

Le gouvernement djiboutien reste ainsi aux côtés du gouvernement soudanais et considère qu’il est impératif de faire face à ces complots. Il estime que la Cour Pénale Internationale, en s’attaquant au Président Omar Hassan El Bechir, porte atteinte à la souveraineté et au symbole même du soudan.

Cette décision reflète, est-il précisé, la politique d’une justice inéquitable faite de poids et de mesures différents.

Cette décision ne fera qu’aggraver la situation au Darfour. Elle encouragera les groupes armés hostiles au dialogue et au retour à la paix à se cramponner à leurs positions alors que la communauté internationale œuvre pour parvenir à une réconciliation nationale au Soudan.

Le gouvernement djiboutien insiste sur la nécessité d’offrir plus de temps aux efforts de paix afin que la situation se normalise au Darfour et que règnent la sécurité et la stabilité. Le gouvernement djiboutien invite à éviter tout acte susceptible d’envenimer les rapports et de compliquer davantage la situation au Darfour.