30/07/08 (B458) Radio-Trottoir : IOG : pierre d’achoppement entre la Djibouti et la France ? (Par le représentant accrédité de Radio-Trottoir auprès de l’Etat-Major)

Humiliation sur humiliation, c’est une situation et un sentiment que l’Ambassadeur de France à Djibouti connaît bien pour l’avoir subi depuis sa prise de fonction.

Stoïque, il conserve son ton de diplomate chevronné en toute circonstance. Mais pour combien de temps encore ?

Le projet de restructuration des Forces Françaises, décidé par le Président français, va-t-il mettre un terme à la coopération militaire entre Djibouti et la France ?

Question capitale pour IOG qui à la pétoche comme jamais. A force de courir comme un fou, à droite et à gauche, il s’est politiquement suicidé par contradiction et par alliance et mésalliance contre nature …

La situation est critique :

L’armée Ethiopienne occupe pratiquement l’ensemble du Moussa Ali versant Djiboutien, en particulier le plateau à plus de 2500 mètres d’altitude.

L’Erythrée a massé plus de vingt mille hommes à nos frontières.

L’armée française s’est installée à Khor Angar à 38 Kilomètres de Doumeira et vient d’y construire un aéroport de fortune.

Les forces américaines sont prêtes à donner le coup de sifflet pour l’anéantissement des Erythréens qui refusent de bouffer dans le râtelier de Bush l’illuminé, contrairement à IOG, qui croit savoir et pouvoir manger à tous les râteliers.

Mais tout ne va pas sur des roulettes entre l’armée française et Bobard 1er.

En réponse aux décisions du Président Sarko prises bien sur sans consultation préalable du gros IOG, ce denier a tenu à montrer c’est lui le Chef.

Pour cela, à l’occasion de la commission mixte Djibouto-française des 9 et 10 juillet 2008 il a décidé d’envoyer le Colonel Hassan Saïd comme Chef de la Délégation Djiboutienne pour se placer face à l’Ambassadeur de France (*), Chef de la Délégation française essentiellement composée de militaires de Haut-rang.

Sur le plan militaire Djibouti n’était pas en reste.

Car le colonel Hassan Saïd était secondé par le Grand Général Fathi, qui n’aurait rien dit d’important, semble-t-il, à part des petits sourires qu’il voudrait plein de subtilité pour exprimer ce qu’il ne sait pas. En plus, il y avait cinq officiers Supérieurs pour les assister durant les discussions.

Rien n’a filtré à part, la « réconfortante phrase diplomatique » de l’Ambassadeur de France lors de son allocution pour le 14 juillet 2008 au Centre Culturel de France à Djibouti.

Avant hier, le 28 juillet 2008, le Général Jean-Louis Georgelin Chef d’Etat-major des armées françaises, est venu à Djibouti. Pour « simple consultation ? ».

La Nation a limité la relation de ce déplacment à la visite qu’il a rendu au Premier Ministre puis à l’Etat major Djiboutien.

Ni l’essentiel de sa visite qui avait été programmée par les militaires, ni le sourire crispé d’IOG n’ont été diffusés par la RTD et le journal « la Nation » qui ont occulté tous les moments importants, comme d’habitude !.

Le courant ne passe-t-il plus entre IOG et la France Pé…….e, non pardon la France Paix, tout court ?

(*) Rappelons que de nombreuses critiques s’étaient élevées pour dénoncer le fait que l’Ambassadeur de France et le CEMA avaient déjà accepté de s’asseoir à la même table qu’un délinquant en fuite, sous le coup d’un mandat d’arrêt international délivré par la France.

Cette situation avait été considérée par de nombreux observateurs dont notre site comme « une grande gifle envoyée par les Armées et la Diplomatie à la Justice de leur propre pays. »

L’ARDHD avait envoyé
le 9 mars 2008, une lettre ouverte pour demander des précisions sur la position des Affaires étrangères dans le dossier de subornation de témoin, au Ministre des Affaires étrangères français, qui n’a jamais répondu …
Lire le texte de la lettre