08/08/08 (B459-B) LDDH : Paris a-t-elle la même politique que Djibouti ville ?



Le Président

 

DIFFUSION D’INFORMATION
DU 7 AOÛT 2008

Paris a-t-elle la même politique
que Djibouti ville ?

 

Inimaginable, mais vrai et étonnant : rien que pour des simples contestations sur le silence des violations des Droits de l’Homme en Chine, du droit à l’autodétermination des peuples colonisés, en particulier en Chine et en Somali, que le Gouvernement de Paris interdise à Reporters Sans Frontières (RSF) d’organiser des manifestations face à l’Ambassade de Chine à Paris.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) déplore ce genre d’interdiction dans un pays qui en principe a pour vocation de respecter sa Constitution, contrairement aux Décision des Dirigeants Djiboutiens qui ne cessent de bafouer constamment la Constitution de notre pays, tout en régnant par la Force et les incarcérations arbitraires.

M. NOEL ABDI Jean-Paul

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JO: RSF conteste l’interdiction d’une manifestation à Paris

PARIS (Reuters) – Reporters sans frontières (RSF) a déposé une requête en suspension devant le tribunal administratif de Paris pour contester des arrêtés préfectoraux interdisant de manifester près l’ambassade de Chine.

Dans un communiqué, l’organisation souligne que sept manifestations prévues dans différents pays vendredi, jour de la cérémonie d’ouverture des JO de Pékin, devant une ambassade de Chine ont été autorisées, mais pas celle de Paris.

La préfecture de police de Paris n’a pas commenté le communiqué de RSF dans l’immédiat.

« On se moque de la Chine qui délimite des espaces réservés pour les manifestations à Pékin, mais la France fait exactement la même chose », déplore l’association dans un communiqué.

« Sous prétexte qu’une manifestation a été autorisée sur le parvis du Trocadéro – devenu une sorte de ‘ghetto des droits de l’homme’ – la préfecture de police interdit tout rassemblement près de l’ambassade de Chine », ajoute-t-elle.

Elle conteste deux arrêtés préfectoraux qui lui ont été remis par des officiers de police judiciaire et portent interdiction de manifester dans le périmètre de l’ambassade et du consulat de Chine, du 7 août à 7 heures au 8 août à minuit.

Les arrêtés évoquent le fait que « le but de ces manifestations peut être ressenti, par une partie de la population locale, comme une provocation susceptible d’engendrer des réactions hostiles de nature à créer des troubles graves à l’ordre public », précise RSF.

Pour leur part, la communauté tibétaine et plusieurs associations pro-Tibet se sont données rendez-vous sur le parvis des droits de l’Homme, place du Trocadéro à Paris, et dans le centre de Lyon.

Gérard Bon,
édité par Pascal Liétout