01/09/08 (B463) Nouveau message des Officiers libres de l’AND. Confirmation d’une avancée des érythréens sur 6 km environ. (Article complété le 2/09 à la demande des auteurs)

Il est effectif que notre Armée a été contrainte de reculer de plus de 6 km sous la poussée des forces érythréennes. Nous avons du abandonner les positions que nous occupions après les combats sanglants de Juin.

Depuis des semaines, nous avertissons l’Etat Major des difficultés que nous rencontrons sur le terrain à tous les niveaux : moral, conditions de vie, approvisionnement, etc…

Face à nous, l’ennemi ne manquait pas une occasion de nous prouver qu’il avait un bien meilleur moral et surtout qu’il avait le soutien sans faille de ses officiers supérieurs, des hommes responsables, eux, qui ne pratiquent pas la langue de bois et qui ne modifient pas leurs discours en fonction du vent.

Il est évident que le service d’écoute de la Présidence est au courant de nos avertissements et que nos alertes sont transmises tous les jours à IOG.

Les differents Commandants de bataillons positionnés sur l’axe Obock-Khor-Angar ont demandé une amélioration de la nourriture et l’attribution d’une prime exceptionnelle (d’un montant plus que raisonnable) aux militaires sur place.

La demande
a été immédiatement refusée par le Chef d’Etat-major général des Armées. Pendant qu’il nous envoyait ce refus, considéré par beaucoup comme une gifle et un désaveu, le CEMGA, Fathi Ahmed Houssein, se permettait d’utiliser le crédit des FAD pour garantir un prêt de 50 Millions de Fdj à sa fille Nerime qui est pourtant employée dans une banque française.

Dans les faits, ce prêt est destiné à permettre au père, le CEMGA Fathi, d’acheter une nouvelle villa, afin de compléter sa collection personnelle. Et tout cela, pendant que nous sommes en guerre et que nos hommes souffrent sur le front en dépit d’un désaveu de reconnaissance de la part de leurs plus hauts supérieurs, qui continuent à privilégier leur petit business privé et à s’enrichir, quand ils refusent une prime modeste aux véritables combattants.

Mais il y a pire encore : récemment « l’Adjudant de compagnie » (nom de code donné à Fathi) et « le Sergent de semaine » (nom de code pour désigner le très célébre Zakaria), n’ayant aucune notion de culture, ni d’histoire, ni de vision à court / moyen terme, se sont rapprochés de l’Iran pour y acquérir des armes.

Nos deux parvenus
ont-ils déjà oublié que la seule aide véritable, sincère et généreuse que nous ayons reçue, nous vient de nos frères d’armes français au sein des FFDJ ?

N’ayant aucun scrupule, aucune conscience, aucune dignité ni aucune loyauté, les deux sbires généraux privilégient contre vents et marée leur sordide petit buisness, se moquant avec la plus belle indifférence des conséquences que l’invasion érythréenne pourrait avoir dans le pays.

Leur seule priorité est d’être toujours présent et actif sur les marchés de l’armement, car au fond c’est peut-être le seul métier que Fathi « le rénégat » soit capable d’exercer convenablement.

En tout cas, il n’a pas prouvé ses talents de stratège face à l’Erythrée qui nous a battu et qui grignotte maintenant, progressivement et sans résistance de notre part, notre territoire national.

En dépit des discours rassurants et des promesses de victoire, que nous tenons aux hommes, pour tenter de conserver leur motivation, nous sentons bien qu’ils n’y croient plus et que la majorité d’entre eux a compris l’impasse dans laquelle les gesticulations irresponsables de Guelleh et de son Etat-Major nous a tous plongés.