06/09/08 (B464) Radio-Trottoir : Radio Trottoir : le mois béni du Ramadan sera très dur pour les Djiboutiens ! (Suite)

Par un Etudiant en Théologie.

Ce soir jeudi 4 septembre 2008, la Radio de Djibouti (RTD) en Somalie a été très claire en diffusant une déclaration des responsables du Chemin de Fer djibouto-éthiopien.

Selon les autorités djiboutiennes, c’est sur ordre d’IOG, que le trafic de marchandises vers l’Ethiopie a été totalement interrompu sur le tronçon du Chemin de Fer en Territoire Djiboutien.

Donc plus de trafic ferroviaire à part les légumes qui viennent d’Ethiopie.

Motif principal :

« Le Chef de l’Etat Djiboutien n’avait pas été consulté lorsque Meles a donné à une société italienne le contrat de construction d’une nouvelle voie ferroviaire » moderne, rails et matériels roulant compris, d’Addis Abeba à Daouwanleh dernière station avant la frontière Djiboutienne ».

Après les échecs des discussions avec les sociétés ferroviaires Indiennes et Sud Africaines, après les accords secrets signés avec Dubaï Autority Port qui a déjà avalé le port et l’aéroport, Guellhe n’a plus d’autre choix que celui de demander pardon à Meles afin qu’il demande aux Italiens de prolonger la construction de la nouvelle voie jusqu’à Djibouti.

A l’heure actuelle les conséquences sont tristes mais inévitables. Nous allons assister à la disparition de la carte de Djibouti, des villages ferroviaires comme Shebeleh, Goubato, Dahasbiyo. Peut-être la ville de Holl Holl pourra-t-elle survivre grâce à « l’Ecole militaire Hassan Gouled ».

Mais IOG n’entend pas de cette oreille.


Alors il va construire un pont immense de 100 km, entre Djibouti et Galilée, dernière station avant la frontière Ethiopienne, qui nous permettra de déverser (sans danger toxique) les marchandises éthiopiennes sur les wagons aux couleurs italiennes ?

Ce vaste projet devrait intéresser la Compagnie des TGV Français mais à la condition, que la Justice Française étouffe l’Affaire Borrel.

Dans un cadre amical, j’ai été invité, hier, mercredi soir en tant qu’étudiant en Théologie, par les Patriotes Djiboutiens lors de la troisième journée du Ramadan, à la soirée de remerciements aux amis des Djiboutiens. Le Français, Roger Picon, l’humouriste de l’ARDHD a reçu la médaille d’or pour ses caricatures, au pinceau parlant, et pleines de bons sens.

Ce grand ami des Djiboutiens ferait l’objet d’un mandat permanent d’expulsion au cas où il viendrait à Djibouti. On peut dire « de facto » qu’il est, lui aussi, un exilé de Djibouti,

L’une de ses dernières production est une image intitulée – « Changement d’activité : agence immobilière ». Elle a été très appréciée et très prisée dans le contexte actuel, car elle traduit bien la concurrence effrénée et sans merci que se livrent Meles et IOG, pourtant associés par ailleurs pour lutter contre la Somalie du Sud et contre l’Erythrée.

Moralité : les pauvres Assagogs ne sont pas victimes des décisions de Meles, mais bel et bien d’une décision irresponsable d’IOG.

Rappelons d’ailleurs que la Société Indienne qui devait construire la cimenterie d’Ali Sabieh vient de fermer ses portes car les Autorités Djiboutiennes n’ont pas honorer leur contrat notamment en ce qui concerne la prise en charge de la nourriture des travailleurs Indiens.

Des femmes Assagogs dénoncent la torture sur les parties sensibles.

Le premier jour du Ramadan des Femmes du RPP spécialistes pour les « roulements des fesses » au son du tam-tam d’Haramous viennent d’être victimes de tortures par fouet de la part de la Garde Républicaine.

Ces belles grosses femmes, au postérieur qui tangue naturellement comme le « bâteau ivre », acceptant un jeûne difficile, sont restées sans bouger durant toute la matinée devant les hangars du Port dans l’espoir d’avoir la visite de Kadra.

Paulette avait pourtant promis de venir à leur rescousse pour rappeler aux responsables des Contributions du Port qu’ils n’ont pas le droit d’infliger une taxe non décidée par son Gros chéri. Elle a rappelé que c’est lui seul qui prend les décisions à Djibouti à condition d’avoir l’onction de son éminente épouse.

Malheureusement pour ces femmes, la vieille Kadra leur a posé un lapin.

A 14 heures, avant de rentrer au foyer, ces boulottes ont décidé de se rendre en groupe et en bus juste après la première collation et avant la prière du soir.

Comme prévue et le vent en poupe, elles étaient décidées de dire la vérité à Kadra, car il ne faut pas qu’elle oublie que c’est grâce à leurs tam-tam physiques et à leurs you-you qu’elles animaient les campagnes électorales du RPP vide d’imagination et dépourvu d’hommes virils.

Elles sont descendues le pied allègre des trois bus et elles ont marché, le torse bombé, sourire aux lèvres et les fesses bien cambrées, droit vers la garde Républicaine « au garde à vous » debout et bien droit, les mains derrières le dos un bâton de matador bien empoigné et non visible de loin.

Après les « salutations chaleureuses », ordre fut donné par l’Officier de permanence de charger ces femmes.

Ce fut un vrai massacre délibéré.

Les belles RPPistes bredouilles sont remontées en titubant dans les trois bus, les fesses ensanglantées, pleines de sueur.

Quelle humiliation de rentrer à la maison aux yeux et au vu de tous, dans un état physique lamentable, déplorable et insupportable à voir, avec des « dhirics » (boubous Djiboutiennes) éventrés, laissant passer leurs seins découverts;

Quelle humiliation pour leurs enfants et leurs maris qui sont déjà constamment critiqués par « la populace ».

Non, il n’est plus possible de faire confiance à ces canailles d’Haramous.

Ce soir, la température s’annonce pluvieuse ! Que la bénédiction du Tout Puissant aide le Peuple Djiboutien à se libérer de cette racaille d’Haramous.