18/10/08 (B470) communiqué conjoint de SURVIE et de lARDHD pour demander aux Sénateurs et aux chefs dentreprise français de faire pression sur le Gouvernement djiboutien pour quil respecte les droits fondamentaux des salariés, quil applique les conventions internationales et quil se soumette aux mises en demeure émises par le BIT et lOIT, concernant la réintégration des syndicalistes à leur poste et avec leur ancienneté.
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A l’heure où le président Sarkozy intervient publiquement pour exiger une plus grande moralisation du monde de l’entreprise et à l’occasion de la réunion organisée au Sénat le 20 Octobre 2008 pour préparer une conférence sur linvestissement français à Djibouti, nous souhaitons attirer votre attention sur les violations des droits des travailleurs et le harcèlement des syndicalistes à Djibouti.
Ainsi, suite à une grève des travailleurs du port de Djibouti en 2005, le Bureau International du Travail relevait de nombreuses entraves à l’exercice des droits syndicaux et a adressé plusieurs mises en demeure que le gouvernement djiboutien n’a jamais respectées (*).
Nous demandons aux Sénateurs et aux Chefs d’entreprises françaises aujourd’hui incitées à investir à Djibouti de faire pression sur le gouvernement djiboutien afin que celui ci se mette en conformité avec :
– le droit international du travail,
– toutes les conventions internationales que le régime a ratifiées
et plus spécifiquement pour qu’il réponde aux différentes mises en demeures émises par le BIT et l’OIT.
Ce communiqué a reçu le soutien de lUDDESC et de Jean-Paul Noël Abdi, défenseur djiboutien des Droits de lHomme.
(*) Références documentaires
Mise en demeure du BIT : https://www.ardhd.org/affinfo.asp?articleID=6275
Situation syndicale à Djibouti : https://www.ardhd.org/syndicat.asp
Articles et conventions : http://www.uddesc.org
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