21/10/08 (B470-B) ADI / 21/10/2008 – Affaire Borrel : Un citoyen français témoigne devant la justice djiboutienne.

Après la mort du juge Bernard Borrel, le 19 octobre 1995 à Djibouti, soit 13 années jours pour jours, la justice djiboutienne vient de relancer l’affaire et ouvre ainsi une nouvelle piste sur les circonstances du décès du magistrat français.

En effet, M. Jacques Marie Carlhant, citoyen français qui occupait de 1993 à 1996 les fonctions d’assistant social au sein des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ), au moment des faits, est venu témoigner ce mardi devant le juge d’instruction Abdoulkader Djilani, et ce, dans le cadre de l’information judiciaire ouverte sur les circonstances de la mort de Bernard Borrel.

L’information est d’ailleurs confirmée par le Procureur de la République, dans un communiqué rendu public aujourd’hui en fin de matinée.

Ce témoin aurait confirmé devant la justice djiboutienne l’existence d’un vaste réseau pédophile impliquant des ressortissants français en 1995.

Selon de sources crédibles, M. Carlhant, va plus loin dans sa déposition, en déclarant que « la mise en cause des prêtres de l’Eglise, des militaires ainsi que des coopérants civils français auraient été étouffés par les plus hautes autorités françaises en poste durant cette période ».

Le témoin en question a relaté les circonstances et le contexte du décès du juge Borrel dans un roman intitulé « Ciyaalki », (les Enfants, en français) et publié en janvier 2008, en France, par les éditions Scalli.