24/10/08 (B470-B) Radio-Trottoir était présent dans les coulisses de la Conférence de la Francophonie au Québec. La reconversion de Guelleh passe-t-elle par l’espoir de devenir Président de la Francophonie ou d’être reçu à l’Académie française ? (Humour : ARDHD avec la complicité de Roger Picon)

Esprit brillant et avisé, doté d’une intelligence au-dessus de la moyenne prévue par le règlement, bavard, connu pour ses coups de gueule mémorables et gastronome parfois glouton, le Génie de la Corne de l’Afrique avait décidé, pratiquement au dernier moment de prendre son bel avion pour se rendre à la Conférence de la Francophonie.

En fait, il avait pris sa décision, afin de justifier le petit détour qu’il allait faire ensuite par les USA pour rencontrer son vieux complice Robleh Ollayeh, administrateur en titre de tous les biens et avoirs que possède la famille Guelleh aux USA. Compte-tenu des pertes déjà enregistrées et qui ne vont pas en s’améliorant puisque les bourses ne cessent de perdre de la valeur, on peut comprendre la démarche de Guelleh.

A-t-il pu effectivement rencontrer Bush et/ou les deux candidats à la Maison blanche, pour leur expliquer sa détresse financière et pour leur demander un geste de compassion, sous la forme d’une indemnité en bonne monnaie ??? Quand on connaît le gros et son manque cruel de savoir vivre et d’amour propre, on peut le supposer …. !

Mais revenons à sa visite au Québec. En homme érudit, il parle à la perfection de nombreuses langues et dialectes : le Somali, l’Afar, l’Amharique, la langue de bois, la langue de put.. mais il préfère laisser les discours en langue de vipère à son épouse qui est beaucoup plus douée que lui dans le maniement délicat de ce patois local. C’est à dessein que nous n’avons pas encore cité l’Anglais ni le Français.

Parce qu’il a une maîtrise reconnue de la langue française. Ses ouvrages sur les subtilités de la grammaire française font autorité dans une vaste zone qui est seulement limitée par le Palais d’Haramous, Balbabala, le Palais de l’Escale et le Plateau du Serpent. Dans cette zone, vous ne trouverez jamais personne qui puisse prendre le risque de contester officiellement la façon exquise et académique avec laquelle il s’exprime en Français.

Académique avez-vous dit ?

Certainement et cela nous ramène à la réunion de la Francophonie. En réalité le Gros voulait demander à Sarkozy de le parrainer pour qu’il soit coopté à l’académie française, en récompense de ses nombreuses publications irréprochables.

Selon les témoins qui ont assisté à la requête, il aurait posé deux questions subsidiaires :
1°) Est-il vrai que les académiciens français bénéficient d’une immunité judiciaire totale et irréversible ? Allez savoir pourquoi il a demandé cela !
2°) Est-il vrai que l’on devient immortel, lorsque l’on est reçu à l’académie française ? Aurait-il quelques craintes pour sa survie politique à Djibouti ? Possible …


Roger Picon – Humour

Pour mieux illustrer sa bonne volonté et son véritable désir de contribuer à l’enrichissement de la langue française, il aurait même proposé un nouveau verbe : « bobarder » qu’il a réussi à conjuguer sans faute devant Sarkozy, qui en aurait été très impressionné, dit-on ….

Il s’y est certes repris à trois fois, mais il a réussi, au final, à conjuguer le verbe au présent, à toutes les personnes, sous les applaudissements des rares supporters du RPP triès sur le volet

. Les opposants, beaucoup plus nombreux manifestaient dans la rue … contre la venue de Guelleh

Et pour en faire plus, il propose aussi « bobardement ». Quand va-t-il enfin nous suggérer « auto-bobardement » ?

Au fait que veut dire exactement

1°) « Bobarder » ? Textuellement : « raconter des mensonges ». Mais la signification n’est pas encore complètement figée. Certains préféreraient : « dire des con…..s à longueur de journée ».

2°) « Bobardement » : les puristes pencheraient plus volontiers pour un synonyme « d’intoxication« , au sens figuré, bien entendu. (Cf communication falsifiée)

3°) « Auto-bobardement » : on pourrait imaginer quelque chose, comme « prendre ses désirs pour des réalités »

Entendrons-nous, dans l’avenir, un jeune djiboutien dire à son copain : « Arrête, tu me bobardes trop, mon frère, en ce moment » ?