26/02/00 (LIB 23) Plan de paix mort-né de Guelleh pour la Somalie.

Le régime alimentaire et policier de Guelleh compte organiser une
pseudo-conférence de paix somalienne dans l’espoir d’obtenir une aide
financière internationale des nations unies et d’étouffer les aspirations du
peuple djiboutien.

Le policier Guelleh est convaincu que les bailleurs de fonds n’hésiteront
pas à débourser des sommes considérables pour une prétendue cause
humanitaire.

Apparemment peu soucieux de ce qui se passe à Djibouti, Guelleh se fait
« médiateur » en proposant des solutions abruptes (isolement, blocus contre la
Somalie) tout en sachant pertinemment que les différentes tribus somalies
n’ont aucune sympathie pour lui.

Par ailleurs, les chefs coutumiers somaliens ont fermement condamné les
gesticulations du seigneur de guerre Guelleh.

Ce « plan de paix » commence à exacerber les rivalités tribales djiboutiennes
(Issas/non Issas somalis) parce que le régime tribaliste de Guelleh est
reconnu dans la Corne de l’Afrique comme l’ancien allié du feu Syad Barré.

A mes yeux, l’objectif inavoué de l’incendiaire Guelleh consiste à réunir
les conditions d’une guerre civile au Sud du pays.

Ce scénario plausible a déjà été pris en considération par d’une part, le
gouvernement du Somaliland (concentration de L’Armée somalilandaise à
Loyada) et, d’autre part par l’état-major des forces françaises de Djibouti
(activation du plan de regroupement des français en trois zones : cité de
l’aviation, Boulaos et Héron).

Les observateurs de la scène politique somalienne notent que le premier tour
de la guerre tribale somalienne s’est déroulé à Hargueysa, le deuxième tour
à Mogadiscio et la finale risque de se produire à Djibouti-ville.

M.A.
Montréal,

Canada