27/10/08 (B471) Dileita, en visite à Tadjourah, le 23 octobre a tenu un discours important pour préparer les populations à une éventuelle reprise des hostilités et pour désigner des ennemis intérieurs ….


Roger Picon

La RTD a publié un compte-rendu de sa visite. (ci-après en intégralité)

Dileita a préparé les populations à l’éventualité d’une reprise des hostilités avec l’Erythrée en demandant aux popualtions civiles de se préparer.

Mais se vante-t-il aussi en affirmant que  » les forces armées sont concentrées sur la défense de la souveraineté et l’intégrité territoriale, ils ont aussi le moyens d’anéantir toute menace » (*)

(*) Pas si sur !!! car il sait bien que le rapport de force, d’expérience, de moyens et de motivation, n’est pas en faveur de l’AND !

Enfin il fustige les populations en centrant les dangers actuels sur un « ennemi intérieur ». C’est dans cet esprit qu’il a demandé « à ce que les chefs coutumiers raisonnent ces hommes qui circulent un peu partout dans la région pour terroriser la population civile éloignée des camps militaires ». (**)

(**) Détournons l’attention sur l’ennemi intérieur : la 5ème colonne ??? comme l’on disait dans les années 39-40 ?)

__________________________ Extrait de la RTD

Le Premier ministre à Tadjourah pour une réunion de travail et sur la sécurité à cette région

Le Premier ministre, chef du gouvernement par intérim Dilleyta Mohamed Dilleyta s’est rendu ce matin à Tadjourah à la tête d’une importante délégation ministérielle et des hauts responsables militaires et secrétaires pour une réunion de travail et principalement sur la sécurité dans la région de Tadjourah.

Tous les responsables administratifs, élus locaux et tous les chefs coutumiers ont participés également à cette réunion.

Arrivée par hélicoptère, le 1er ministre était accompagné par le ministre de l’intérieur Yacin Elmi Bouh de la défense des présidentes du Frud et de l’Upr, le chef d’état major de la défense le général Zakaria, des hommes politiques, des partenaires et des hauts responsables de la sécurité.

Accueilli par le préfet de la région Abdourazak et les représentants du conseil à sa descente et le chef de corps, Wais Habaneh, le 1er ministre et sa délégation ont reçu un accueil populaire et chaleureux de la population de Tadjourah, sa ville d’origine dans le complexe sportif où a eu lieu la réunion sur la sécurité avec tous les responsables de la région.

Cette élargie était principalement axe sur les meilleurs moyens de préserver la sécurité au moment à Djibouti est confrontés a deux défis, une menace extérieur qui a pour origine l’Érythrée qui a occupé Doumeira qui appartient sans équivoque à Djibouti et les efforts engagés par la république de Djibouti pour améliorer les conditions de vie de la population.

Rien qu’a Tadjourah des nombreux projets tels que la route Randa et Dorra-bouma, le projet du lac Assal et de raffinerie seront bientôt démarrés.

Le ministre de l’intérieur est intervenu pour affirmer que la paix et la stabilité doit être préservé.

Les forcées assurées peuvent lutter efficacement pour préserver la sécurité et défendre le pays uniquement avec le soutien totale de la population entière mais surtout des chefs coutumiers.

En réponse, les différents intervenants ont assuré d’apporter leur soutien total aux forces armées qui sont garantis(***) de la paix et de la stabilité.

« Si jusqu’à présent, les forces armées sont concentrés sur la défense de la souveraineté et l’intégrité territoriale, ils ont aussi le moyens d’anéantir toute menace » a expliqué le 1er ministre.

Il a demandé à ce que les chefs coutumiers raisonnent ces hommes qui circulent un peu partout dans la région pour terroriser la population civile éloignée des camps militaires.

La stabilité et la sécurité est condition de base pour améliorer la vie de la population de la région de Tadjourah qui pourront bénéficier des retombés positives des grands projets en cours tels que le projets d’infrastructures, routiers de Lac Assal et de la raffinerie qui permettront aux nombreux chômeurs de trouver un emploi.

(***) Il s’agit probablement d’une faute du rédacteur qui a certainement voulu dire garantes et non garantis. Mais le lapsus est significatif et nous aimerions bien savoir qui garantit les forces armées djiboutiennes : USA, France ou Ethiopie, ou les trois à la fois ???