09/12/08 (B477) Radio-Trottoir : vers la fin des activités des conglomérats de Dubaï World à Djibouti (DWP, etc…) ? Guelleh serait-il en train de trahir Dubaï au profit d’Oman et du Qatar ? Pas du tout impossible ! (Infos lecteur – Article modifié à 22:10 France)

IOG ne peut jamais s’empêcher de trahir. C’est une seconde nature chez lui. Bien que physiquement peu « attractif », il sait jouer d’un certain charme pour « embobiner » l’investisseur potentiel. Il arrive à lui fait sortir beaucoup d’argent, dont il prélève immédiatement sa part, puis il se défait ensuite de l’investisseur qui perd « sa culotte ».

C’est toujours comme cela que les choses se déroulent. Et dire qu’il y a encore un nombre d’investisseurs trop crédules, prêt à investir de l’argent à « fond perdu » non pas dans la République de Djibouti qui le mérite, mais dans la famille IOG, Heid et consorts, qui ne le mérite vraiment pas.

La dernière information en date serait la rupture avec les dirigeants de Dubaï World et sociétés connexes. Les dirigeants de ces entreprises n’avaient pas beaucoup apprécié le limogeage de Borreh. Ils étaient venus en force, il y a un mois environ pour dire à Guelleh ce qu’ils en pensaient. Mais Guelleh s’en moque totalement, car il n’a aucun respect pour ses engagements, ni sa personne ni son image de marque.

La mise en liquidation des sociétés de Borreh au Port pourrait être la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Les responsables de Dubaï World auraient très mal pris la chose, d’autant plus que Guelleh commencerait à leur réexpédier petit à petit, les cadres supérieurs qui veillaient à la bonne gestion et au bon fonctionnement du Port, de l’Aéroport et de l’encaissement des taxes au Port.

Rien d’important pour Guelleh. Il a simplement cherché quels étaient les plus grands concurrents de Dubaï, en particulier pour le trafic avec l’Afrique de l’est. Pas besoin d’aller loin, c’est Oman et le Qatar. Alors il tente de charmer Oman en proposant de signer une alliance stratégique entre le port de Djibouti et le port de Salat. D’autant plus que le nouveau directeur du Port de Djibouti qui a remplacé « au pied levé » Borreh limogé sans préavis, est un grand connaisseur de la région qui avait tissé des liens avec Doha au Qatar et le Port de Salat à Oman. Comme le monde est petit !!!

Ah les malheureux dirigeants de Salat et probablement de Doha! Ne leur a-t-on jamais dit qu’un contrat signé avec Guelleh ne vaut rien. Il lui sert juste à faire croire qu’il sera de bonne foi. Comme cela, il peut encaisser immédiatement la majeure partie de l’investissement des futurs concessionnaires. Ensuite il les jettera comme des gants à usage unique.

A force d’agir comme cela, on ne serait pas étonné que quelqu’un ait envie de lui demander des comptes et de lui donner une bonne correction. Sous quelle forme cela se fera-t-il ? Personne ne peut le dire ! Mais il devra se protéger encore mieux pour éviter un accident