13/02/09 (B485-B) Pré-rapport de la commission d’examen périodique universel du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU – Djibouti. (2 commentaires : ARDHD et LDDH)

_______________________________ 1 – ARDHD

Grâce à l’envoi de la LDDH, nous mettons à votre disposition le pré-rapport de la Commission d’examen périodique universel du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU (version en anglais non éditée) "A/HRC/WG.6/4/L.2 –
4 February 2009")

Attention, il ne s’agit pas encore de la version définitive. S’il y en avait au final, les différences avec le document actuel devraient être mineures.

lien pour télécharger le document en PdF (94 Ko)


Humour par Roger Picon
Nous n’avons pas encore procédé à l’analyse intégrale du texte, mais d’ores et déjà, il paraît être marqué par la recherche du "Politiquement correct" et surtout par l’impérieuse nécessité d’épargner Guelleh et son régime de toutes critiques qui, bien qu’étant objectives et fondées, seraient contraires à la vision gouvernementale de la France et des USA et à la stratégie de l’ONU.

Nul doute, à notre avis, que les conclusions et les recommandations de ce rapport dogmatique tiennent beaucoup compte de l’engagement "affiché et officiel"(*) de Guelleh pour soutenir l’interférence outrancière de l’ONU et des USA dans la politique somalienne.

Les intérêts de la France ont, aussi et certainement, pris en compte.

_______________________________ 2 – LDDH


Le Président
DIFFUSION D’INFORMATION DU 13 FEVRIER 2009
 
« Voter des beaux textes sans les appliquer
est l’un des principes des mafieux…»

Djibouti a les plus beaux textes du monde, mais Djibouti reste un pays :

– qui ne respecte aucune des dispositions des Droits Humains, ne serait-ce pour commencer, que celles qui sont contenues dans la Constitution Djiboutienne,

– n’applique par les lois votée au Parlement,

– s’affranchit totalement des Instruments Juridiques internationaux ratifiés, tels que les Conventions de l’OIT et les Accords signés avec le BIT ou l’Accord de Paix signé en 2001.

Dans ce cadre, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) diffuse, avec ses observations, la première version du Groupe de Travail chargé de l’Examen Périodique Universel du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, qui s’est déroulé à Genève du 2 au 13 février 2009 avec la participation d’une large délégation conduite par le Ministre de la Justice et des Affaires Pénitentiaires chargé des questions des Droits de l’Homme.

Brèves observations.



La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) 



1. salue les nombreuses rhétoriques protocolaires propres aux langages des Instances des Nations Unies ;


2. prend bonne note des conclusions et recommandations du Groupe de Travail du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies ;


3. remarque qu’une majorité des points retenus tournent, en fait, autour des aides internationaux octroyés (sans aucun contrôle ni vérification d’aucune sorte) au Gouvernement de la République de Djibouti ; 


4. regrette le silence patent et inadmissible sur les détournements vulgaires et sans vergogne, ainsi que le manque total de Transparence en particulier sur les dons et assistances internationaux ou des pays amis.


5. Recommande l’envoi urgent à Djibouti
d’une Mission Internationale combinée avec des Défenseurs des Droits de l’Homme et du BIT, pour mieux apprécier l’ampleur des dégâts socio-économiques et les impacts néfastes sur l’ensemble des populations Djiboutiennes suites aux centaines milliards de francs Djiboutiens injectés dans les caisses du gouvernement.  

M. NOEL ABDI Jean-Paul

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(*) MISE EN GARDE :

Avec Guelleh, il faut toujours pratiquer la double lecture. Praitquement tous ses engagements "officiels et affichés" sont diamétralement opposés à ses engagements "secrets et confidentiels".

En résumé, il fait toujours l’inverse de ce qu’il annonce.

A titre d’exemple, quand il déclare que son Gouvernement va travailler pour l’amélioration du niveau de vie de la population, il fait tout pour que ce soit l’inverse, y compris en vidant le Trésor public de ses moindres liquidités et en sacrifiant le patrimoine national à ses intérêts tout à fait personnels.