07/03/09 (B489) Guelleh, toujours le doigt sur la gâchette, n’a pas perdu une minute pour s’opposer à la décision d’une justice indépendante qui met en cause un dictateur soupçonné de multiples crimes. Pensait-il prêcher pour sa propre paroisse, lui qui perd indirectement procès sur pocés dans les développements parallèles de l’affaire Borrel.

_______________________________ Note de l’ARDHD


Il n’est pas faux de dire et de prédire que Guelleh perd et perdra indirectement procès sur procés dans les affaires en marge de l’affaire Borrel. Normal, puisque la Justice est rendue par des magistrats indépendants.

(1°) Plainte devant la CPI,
2°) Condamnations à de la prison ferme, prononcées en premier niveau, contre Hassan Saïd et Djama grandes oreilles et en attendant les verdicts à venir,

Les plaidoiries de relaxe des deux Procureurs différents, dans les affaires de plainte en diffamation intentée par Alain Romani :

3°) contre Bernard Nicolas,
puis 4°) contre Elisabeth Borrel, Bernard Nicolas et leur éditeur,

laissent supposer qu’il pourrait n’y avoir aucune condamnation …


Humour par Roger Picon
Cela il ne le conçoit pas.

L’indépendance de la Justice est exclue de son système de pensée. La Justice doit lui obéir un point c’est tout. Elle doit rendre des verdicts conformes à ses demandes et surtout à ses intérêts et à ceux de ses proches. Sinon, pour quelles raisons, aurait-il besoin d’un système judiciaire ?

Alors bien entendu, dès que la nouvelle du lancement d’un mandat d’arrêt contre Hassan Béchir, le soudanais, a été connue, il a tenu à être l’un des premiers à monter au créneau pour dénoncer cette mesure….

Compte-tenu de ce qui pourrait lui arriver dans l’avenir, on le comprend. Il à tout intérêt à se concilier la reconnaissance de ses collègues dictateurs sanguinaires comme lui, en priant pour qu’ils viennent à son secours le moment venu ….

Mais surtout, comme cela est précisé dans l’ADI, qu’il arrête d’engager la population djiboutienne dans ces affirmations. Parce que là, il dépasse les limites.

Qu’il raconte ce qu’il veut au fond, parce que tout le monde s’en moque, mais qu’il cesse de prétendre parler au nom du peuple djiboutien, car c’est une imposture pitoyable et insupportable.

_______________________________ 2 – ADI

Le gouvernement djiboutien rejette la décision injuste de la Cour Pénale Internationale à l’encontre du Président soudanais

Le gouvernement de la République de Djibouti, dans un communiqué rendu public aujourd’hui par le ministère des Affaires Etrangères, a exprimé « son rejet de la décision injuste et injustifiée » prise à l’encontre du Président de la République du Soudan, Omar Hassan El Bachir, par la Cour Pénale Internationale.

« Cette décision de mise aux arrêts d’un Chef d’Etat bénéficiant de l’immunité dont le pays n’est pas membre de cette Cour reflète son caractère insidieux et purement politique, ce qui constitue une menace incontestable aux efforts de paix déployés au Darfur », indique ce communiqué du ministère des AE.

Le communiqué conclut enfin : « La République de Djibouti, son gouvernement et son peuple, exprime leur solidarité et leur soutien indéfectible au Président et au Peuple Soudanais et demande l’arrêt immédiat de la mise en œuvre de cette décision pour donner une chance au dialogue et à la réconciliation nationale au Darfur à l’instar des succès enregistrés dans les processus de paix au Sud et à l’Est du Soudan. »

_______________________________ 1 – PANA

Djibouti s’érige contre la décision de la Cour Pénale à l’endroit de El Bachir

Le gouvernement de la république de Djibouti a rejeté la décision injuste et injustifiée prise à l’encontre du président soudanais M. Omar Hassan El Bachir, par la Cour Pénale Internationale, selon un communiqué des Affaires étrangères.

Cette décision de mise aux arrêts d’un Chef d’Etat en exercice bénéficiant de l’immunité liée à ses fonctions reflète le caractère insidieux et purement politique de celle-ci, relève le ministère dans son communiqué.

D’autant plus que le Soudan n’est pas membre de cette cour. La décision du CPI constitue une menace incontestable aux efforts de paix déployés au Darfur.

La République de Djibouti a exprimé sa solidarité et son soutien indéfectible au Président et au Peuple Soudanais.

Elle demande l’arrêt immédiat de la mise en œuvre de cette décision pour donner une chance au dialogue et à la réconciliation nationale au Darfur à l’instar des succès enregistrés dans le processus de paix au Sud et à l’Est du Soudan.