08/03/09 (B489) Radio-Trottoir : la semaine de la République bannanière bat son plein : explosion grave dans un super-marché (même pas mentionnée par les media locaux), rixes avant le congré RPP, insultes et agressions verbales se multiplient au royaume de Pacotilles (Lectrice)

1949-2009 : 60 ans après, la guerre Gadabourci- Issa va-t-elle réactivée à cause d’une gifle, suivie d’une griffure ?

Le 7 mars 2009 trois jours après la paralysie politique du RPP, la bataille rangée lors des répétitions (lien avec l’article) et à la veille de la célébration de la Femme Africaine, voilà qu’une chanteuse djibouto-canadienne se fait gifler en fin de matinée, dans les escaliers, à la sortie du bureau du ministre de l’Intérieur.


Humour par Roger Picon
Ces derniers temps les crabes du régime se déchirent entre eux.

Les suceptibilités de ces bouffons gâtés, alors que le peuple meure de faim, commencent à nous agacer.

On dirait que le patron des Reer Hassan, Yacine l’hyène en croissance, ne passe son temps qu’à organiser des rivalités et des spectacles indécents : question d’occuper la population et d’animer les mabrases afin d’éviter les discussions sérieuses sur la situation dramatique dans notre pays ?

La semaine dernière aussi, une rixe verbale qui a opposé le Colonel de la Police et le Procureur de la République Maki soutenu par Said Barkat, l’assureur-ministre, tout cela en présence (tout à fait silencieuse) du ministre de l’Intérieur.

Cette semaine, c’est au tour de Nima Djama la chanteuse et du bouffon d’IOG connu sous le nom de Hachi Afweene (Hachi grande gueule).

Ces deniers temps, probablement sous l’impulsion du patron des Reer Hassan, la chanteuse Canadienne Nima Djama a composé une autre chanson encore plus virulente que « KABYO », ce titre qui est à l’origine du surnom donné à la Reine Paulette de Pacotille (RPP)

Ayant reçu des menaces, cette dame qui chante à tour de rôle l’éloge d’IOG d’un côté de l’autre des chansons aux paroles acérées contre Paulette, s’est rendue chez son « protecteur discret », le Ministre de l’Intérieur, pour se plaindre.

Honnêtement, il n’est pas toujours aisé de suivre les multiples voltes-faces de l’artiste. En revanche, on comprend

– qu’elle puisse dénoncer le fait qu’une « allogène », de par son mariage, bénéficie d’« avantages inadmissibles » au seul motif qu’elle soit l’épouse d’un Président auto-proclamé,

– que Grande Gueule a complètement perdu le nord quand il a découvert la publication de la photo d’une danse « languissante » entre Borreh et IOG (perhaps) lors d’une noce récente et confidentielle.

En effet, il fallait s’y attendre ! La « petite phrase » lancée par Bobard 1er, juste avant le 60ème anniversaire de la Déclaration des Droits de l’Homme, n’avait pour objectif de préparer les esprits à d’éventuelles demandes officielles de mariages homosexuels.

Nima Djama, à sa sortie du Bureau du ministre de l’Intérieur, s’est retrouvée nez à nez avec Grande Gueule. Ce denier l’a immédiatement giflé. En retour et sans perdre de temps, elle l’a griffé au visage.

Ils ont été rapidement séparés.

Les badauds présents dans le couloir ont hué Grande Gueule qui a n’a du son salut que dans la fuite peu glorieuse, par la porte arrière, pour rejoindre Said Barkat qui devait l’attendre dans son bureau à proximité de celui du ministe de l’intérieur.

Nima est sortie dignement par la porte avant. Elle a traversé la Place Ménélik en scandant à haute voix : « les Issas doivent se battre contre les Gadabourcis ».

Une métisse gadabousci-issa
et de grand-mère afar.