15/03/09 (B490) Copie d’une note d’information du 12 mars 2009, qui a été déposée par Monsieur Jean-Paul Noël Abdi au Greffe du tribunal.

Le premier magistrat du pays va-t-il libérer le Palais du peuple pour permettre à la Cour suprême de sièger ?

Difficile de répondre à cette question.

Mais des points sont vérifiables. Lorsque le Palais du peuple est occupé par le financement du PNUD, ou, l’atelier toujours occupé par des financements internationaux, ou encore, des financements pour des nominations politiques de tous bords, alors la plus haute Cour du pays est rejetée à la cave …

Il est indamissible d’accepter de telles manoeuvres dilatoires

Toutefois, je tiens à rappeler que le premier magistrat du pays, épaulé par le Ministre de la Justice présent lors de mon procès au tribunal (juste avant que le juge ne prononce mon incarcération à la prison de Gabode) n’avait pas manqué de continuer de m’insulter dans un article quelques mois après ma libération.

Ces basses insultes ne m’ont pas du tout affecté, néanmoins, Ses mensonges inacceptables en tant que premier Magistrat et de surcroît Chef de l’Etat sont passibles de haute trahison et insultes à l’égard d’une Ambassade « amie ».

Maintenant reste à savoir si la Présidence de la Cour suprême, malgré les aléas qui sont les conséquences de l’indisponibilité des locaux qui lui ont été affectés, acceptera le renvoi que nous avons sollicité pour que mon avocat Me Michel Tubiana puisse être officiellement présent afin de plaider en ma faveur.

Madame la Présidente, je vous prie de bien vouloir prendre en considération ma demande et surtout de me faire une lettre pour m’assurer du renvoi et de la nouvelle date que vous aurez fixée.

En principe, d’après le greffier de la Cour, l’affaire devrait être plaidée ce jour dimanche 15 mars, à la condition que j’ai reçu une convocation écrite, délivrée par un huissier.

Fait à Djibouti le 12 mars 2009
Jean-Paul Noël Abdi