27/03/09 (B491) Soeur Marie-Paule M. avoue humblement devant la Cour d’appel de Versailles, qu’elle a eu la « Révélation » au Goubet devant l’ïle du diable. (Humour – ARDHD)

Durant sa très longue intervention (90 minutes !!), Soeur Marie-Paule Morrachini a dévoilé en exclusivité à la Cour d’appel de Versailles, qu’elle avait eu une « Vision » en découvrant le Goubet.

Elle a avoué, sans aucune honte, la révélation qu’elle avait reçue, en disant à peu près ceci : « Quand j’ai vu l’endroit où l’on a retrouvé le corps de Bernard Borrel, j’ai compris que c’était un endroit où l’on se suicide, pas un endroit où l’on se fait tuer ».

Partant de cette révélation (divine ?), elle a expliqué pourquoi elle avait inversé le sens de son instruction et qu’elle soutenait toujours la thèse du suicide …. en dépit du communiqué que le Procureur de Paris a diffusé en 2007 pour confirmer que la thèse de l’assassinat était la seule piste suivie par l’instruction, au regard des éléments du dossier et que la thèse du suicide était écartée.

Que c’était beau, que c’était doux à entendre ! Soeur Marie-Paule touchée par la Grâce, Soeur Marie-Paule, élue et privilégiée d’un « Dieu »(?) qui lui avait envoyé une « Vision » « incontestable ».

Bref, elle a tenté de faire reculer l’histoire et n’a pas convaincu, grand monde, semble-t-il, puisque même l’avocat attitré de la République de Djibouti et conseil des prévenus, Me Szpiner n’a pas démenti la thèse de l’assassinat, qu’il a estimé, comme il l’avait fait lors de la première audience, comme étant la plus probable.

Doit-on attendre l’annonce prochaine, de l’entrée de Soeur Marie-Paule, dans les ordres ….? Privilégiera-t-elle les carmélites ? Elle aurait peut-être raison, car elle pourrait être beaucoup plus appréciée pour son silence ….???

La question que l’on peut se poser est de savoir pourquoi M.P. Morrachini est intervenue à l’audience, (intervention qui, selon les informations en notre possession n’aurait été signifiée « à la partie civile » qu’au tout dernier moment, c’est à dire à la veille du procès et en plus à une heure fort tardive. Pourquoi cette longue intervention, dont le contenu dépassait largement les faits que la Cour avait à juger, c’est à dire la subornation de témoins ?

Pourquoi est-elle venue « jeter » à la face d’Elisabeth Borrel, en audience publique, une thèse qui ne tient pas la route, mais qui a été considérée comme une manoeuvre pour tenter de la blesser et surtout de disqualifier la mémoire d’un magistrat (comme elle) assassiné au cours d’une mission au service de la France ?

Pour quelles raisons Soeur Marie-Paule, touchée par la Grâce divine, n’a-t-elle pas eu à l’endroit du combat reconnu, juste et courageux d’Elisabeth Borrel et de ses enfants, la moindre parole de compassion, contrairement, rappelons-le, à la majorité des avocats qui ont plaidé, même contre la veuve du Magistrat, dans les affaires récentes de plainte en diffamation ?

Soeur Marie-Paule a-t-elle agi en service commandé, pour déstabiliser Elisabeth Borrel et tenter en déplaçant la discussion, d’occulter les responsabilités pénales des prévenus ? On ne le saura probablement jamais, mais son intervention a, pour le moins, étonné tous les personnes présentes et elle a été fort mal accueillie. Des témoins affirment que Soeur Marie-Paule aurait quitté le Palais dans une voiture où se trouvaient déjà Me Szpiner et le Colonel Ladieh. Cette information ne permet quand même pas d’émettre des conclusions hâtives ou hasardeuses.

La partie civile n’a pas manqué d’ailleurs de faire remarquer que Mme Morrachini avait violé le secret professionnel à plusieurs reprises et cela a été noté au compte-rendu de l’audience.

Dans les couloirs, chacun se demandait si le lobby « Chiraco-pro-Guelleh » ne disposait pas encore d’adeptes à des postes bien placés et si le placard de l’Elysée n’en contiendrait pas quelques uns, au milieu d’autres dossiers classés « inavouables » … ?