09/04/09 (B493) Radio-Trottoir / Commentaires d’un correspondant au sujet de l’émission TV sur l’inauguration réalisé sans aucun respect pour les morts. Il aurait pu faire cette inauguration un autre jour, mais pour IOG la seule priorité c’est de conduire sa campagne en solo : peu lui importe tous les soldats qui sont morts au combat. Fiasco dans les deux ports. Hassan et Djama auraient détourné deux voitures au port. Résultat : l’Ethiopie détourne une partie de plus en significative de son activité sur Port Soudan ….

Une mise en scène, à but vénale et électorale, qui a tourné au fiasco :
Doumeira est-il un faux problème ou la source d’un nouveau gain financier pour Guelleh ?

1°) Aucun respect pour les militaires morts au combat, ni pour leurs familles qu’il installe dans des « niches à chien » … et auxquelles il ne fournit aucune information sur le sort des maris et des frères : disparus, morts au combat ou prisonniers de l’Erythrée ???


Caricature par Roger Picon
IOG, par son irresponsabilité et par son avidité pour l’argent sale, utilise les morts militaires, qu’il avait envoyés à l’abattoir de Doumeira, pour faire sa campagne en vue de bafouer la Constitution Djiboutienne et de mettre fin aux chapitres sur les droits fondamentaux, surtout, l’article 23 : « Le Président de la République est élu pour six ans au suffrage universel et au suffrage majoritaire à deux tour. Il n’est rééligible qu’une seule fois ».

Il vient aujourd’hui de reconnaître pour la première fois, que l’Erythrée détient des prisonniers militaires Djiboutiens, sans même daigner nous indiquer le nombre des prisonniers militaires, encore moins de nous dire le nombre des disparus.

Au lieu d’insulter le Président Erythréen, il aurait pu demander officiellement à son ancien ami, le même Président Erythréen de relâcher ou de demander à la Croix Rouge de nous informer sur la situation de nos militaires prisonniers et des disparus. Bon nombre de familles militaires en sont toujours à se demander, si leurs pères ou leurs frères sont morts ou prisonniers.

Pourquoi l’inauguration (par le mal élu), à la veille de son 10ème anniversaire, de 44 minuscules logements, que certains appellent déjà les « niches à chiens », tellement il est difficile de se déplacer à l’intérieur.

Ces cabanes en parpaings de petites dimensions, ne respectent aucune norme en particulier les normes anti-sismiques. Elles n’ont que deux chambres et parfois trois. Pas de salon ni de salle à manger (il faudra manger sur le lit), pas de cour, rien. Pas une clôture pour un petit terrain collectif permettant aux orphelins de s’amuser entre eux.

Dire que la moyenne des enfants de bas âge est de 6 enfants par foyer.

De toutes les façons IOG s’en fout !

Car, il faut se faire à la crise financière ?

2°) Effectivement, l’Affaire Borreh a des répercussions de boomerang. Le fiasco actuel des ports de Djibouti et de Doraleh qui enregistre d’impressionnantes baisses d’activité, en dépit de toutes les gesticulations de la communication hautement avariée de l’Escale …

Le Port international de Djibouti est déserté par les navires portes containers, et les portiques des deux Ports ont les mains levés en l’air en signe d’un chômage technique. Bientôt, combien de travailleurs seront licenciés ?

Les recettes des portiques portuaires ont baissé de la manière suivante :

1. Port de Djibouti, de 170 millions de Francs Djibouti par jour à 30 millions de Francs Djibouti par jour ; Baisse : 82 %

2. Port de Doraleh 45 millions de Francs Djibouti par jour à 12 millions de Francs Djibouti par jour. Baisse : 73 %

Mais en fait, qui sont les vrais perdants ?

Pas le Bas Peuple dans tous les cas.

L’Ethiopie a diminué de 75% son trafic via Djibouti, le Port Soudan est plus rentable, mais surtout les détournements sont insupportables à Djibouti.

Les délinquants en fuite détournent deux voitures neuves au port : l’Ethiopie détourne une partie de son traffic !!

Pour rappel l’année dernière les oreilles de Lapin ou le délinquant en fuite ainsi que Djama Haid auraient directement « piqué » au Port deux véhicules appartenant à un transitaire Ethiopien. L’impunité existe pour les Voyous !

Alors, comment faire confiance à une Justice dont le patron du Parquet est non seulement un délinquant en fuite, mais aussi et c’est de notoriété publique, un Procureur à la moralité plus que douteuse. Malheureusement, il déshonore non seulement sa fraction tribale, mais l’ensemble de nos compatriotes.

A quand sa démission avant de subir les foudres des Justiciables ?

Un téléspectateur écœuré