06/05/09 (B497) Alerte au sujet d’un risque de pendémie, extrêmement pénalisant pour le portefeuille des ménages djiboutiens. Le GIG a-t-il déjà infecté plusieurs zones de l’Afrique de l’est ? (Humour avec la complicité de Roger Picon).


Fiche technique sur le Virus GIG,
proposée par
Roger Picon

La découverte du virus G.I.G. dénommé MGCC par la faculté de médecine (Mafius Gangsterus Corruptum Copinam) n’est pas récente.

Dès l’année 1978, deux cas ont été signalés. Mais le virus était moins dangereux et le nombre d’individus infecté était encore très limité.

Il semble que le virus ait renforcé sa virulence à la fin du millénaire dernier, en particulier au premier semestre 1999. L’origine de ce virus serait à rechercher dans les dédales d’un certain immeuble du nom enchanteur de Palais de l’Escale.

Il est reconnu sur le plan international, que c’est là qu’il a été isolé pour la première fois.
Personne ne saurait expliquer pourquoi les premières souches sont parties de L’Escale. Y avait-il un environnement extrêmement favorable au développement du virus ? C’est possible … ! Mais aucune étude scientifique sérieuse ne permet de l’affirmer avec certitude.

Il est probable, mais on ne saurait pas non plus en donner les raisons, qu’une nouvelle souche soit apparue dans le Palais Haramous.

Les savants essayent d’identifier les facteurs communs entre les deux résidences.

Aujourd’hui, le virus GIG a développé un fort potentiel de nuisance. Il a auto-acquis une forte résistance aux traitements judiciaires connus. Face aux risques majeurs, évalués par l’OMS au niveau 6 sur une échelle qui en compte 9, les épidémiologues multiplient les recherches en laboratoire, pour essayer de trouver un antibiotique suffisamment puissant pour l’éradiquer.

La propagation et les conditions de transmission sont encore mal connues.

On sait seulement que le virus GIG touche plus particulièrement les personnes dépositaires d’une certaine autorité et surtout celles qui disposent d’un pouvoir de nuisance. envers leurs semblables : ministres, députés, patron et cadres supérieurs de grandes entreprises publiques, directeurs et chefs de service dans l’administration, officiers supérieurs et généraux des forces armées. La transmission d’homme à homme se fait uniquement par le contact entre les mains : poignée de main, ou remise de pots de vin, par exemple.

Le délai d’incubation serait relativement court : trois mois en moyenne après la première inoculation.

Le seul traitement connu, qui a donné quelques bons résultats sur des échantillons, est complexe à mettre en oeuvre. Par un processus spécifique, il faut réduire drastiquement la résistance immunitaire du patient, en l’internant dans un Centre de repos, comme celui de Gabode. Le niveau de résistance est souvent directement proportionnel à la position sociale de l’organisme qui l’héberge. Ce qui ne facilite pas le travail des juges de l’anti-GIG. Plus la position hiérarchique est élevée, plus longue doit être la période de placement en isolement …

Seuls quelques cas très rares de contamination chez la femme, ont été identifiés. On pense en général, que les femmes sont moins vulnérables à la maladie. Cela reste à confirmer scientifiquement. Pour aboutir à des conclusions précises, les médecins étudient avec un intérêt tout particulier le cas « Paulette ».

C’est le nom de code donné au cas de cette femme qui semble être la plus touchée actuellement par le virus. Il aurait été constaté des dommages qui pourraient être irréversibles et qui ne sont pas guérissables dans l’état des connaissances judiciaires actuelles.

(A suivre )