17/05/09 (B498) ALERTE ROUGE / LDDH : Est-il possible d’engager un véritable procès contre les Abus de Pouvoir répétitifs à mon égard dans mon Pays ?


Le Président

NOTE D’INFORMATION DU 16 MAI 2009

Est-il possible d’engager un véritable procès contre les Abus de Pouvoir
répétitifs à mon égard dans mon Pays ?

 

« En vérité, en vérité
Moi, je ne suis pas
un délinquant en fuite ; et je mérite au moins le respect. »
Parole de Jean-Paul

Ma dernière arrestation, suivie d’une garde à vue de 24 heures, remonte aux 4 et 5 avril 2009.

Ce jour-là, des gendarmes en uniforme sont venus m’arrêter comme un vulgaire délinquant. Aucune convocation ne m’avait été adressé au préalable et les Gendarmes n’avaient aucun mandat écrit. Ils ont agi sur un simple ordre oral, prononcé contre moi, par le procureur de la République par intérim Monsieur Ibrahim Houssein Waiss.

Après mon arrestation, j’ai été conduit au Parquet à 9 heures du matin dans le bureau du procureur de la République qui, après quelques questions que je considère comme des questions de fond, m’a ensuite transféré au juge d’Instruction du Cabinet A.

Physiquement et moralement fatiguée, Madame Sirad Wais Boulaleh Juge d’Instruction n’a procédé qu’à l’Enquête préliminaire, tout en m’imposant de venir émarger tous les Jeudi avec interdiction de quitter le Territoire.

Ce dimanche 17 mai 2009, je ferai l’objet d’un interrogatoire de fond au Cabinet A.

Le motif de mon arrestation est à mon avis pompeux et imprécis. Golbalement la désignation est : « injure envers les cours et tribunaux ».

Je ne manquerais pas de remettre au Juge d’instruction mes observations écrites sur les arrestations intolérables, les harcèlements à répétition, le classement sine die de certaines de mes plaintes, le dénigrement au plus niveau de l’Etat, la criminalisation à mon égard en tant que Défenseurs des Droits de l’Homme, ainsi qu’au manque de respect total de la presse gouvernementale doublé des refus au Droit de Réponse pénalement répréhensibles.

Avec tous vos encouragements et toutes les solidarités agissantes en direction des Défenseurs des Droits de l’Homme souvent brimés à Djibouti, avec aussi le soutien de tous nos compatriotes, notre combat conjoint pour la protection, la promotion des Droits Humains est irréversible et noble.

NOEL ABDI Jean-Paul