28/06/09 (B505) Le calendrier maudit de Guelleh et de son régime ou l’éternel recommencement (lecteur)


Caricature de Roger Picon
VERITE : IOG ET SES MOIS MAUDITS ET SACRES (mai 2009)

JANVIER
Il fait beau a Djibouti. C’est le moment des affaires. IOG taxe les commercants de la place. Il augmente les impôts et il déverse l’argent dans le goufre d’Haramous.

FEVRIER
C’est le mois de la QABYO. Elle place ses proches (alliés par le sang) ( ISK) aux différents postes de commande de l’Etat. Elle est lucide et elle vise loin.

Elle est prête à substituer son gros bébé à la santé précaire. Mais elle se trompe : il y a beaucoup de leaders et de politiciens qui sont morts pour ce petit lopin de terre brûlée..

Au cours d’une réception organisée en sa faveur par les épouses des Ministres d’IOG, une grande dame du nom de Wadani a pris le micro, pour saluer l’arrivée de RPP et pour dire
 »
La 1ère Dame arrive. Qu’elle est belle avec sa grande taille, ses formes élégantes et sa maniere de s’habiller. Dommage qu’elle n’ait pas du bon sang djiboutien. » ,

En raison de ces paroles, la fête a ete annulée …

La QABYO était très en colére. Les invités ont quitté rapidement le lieu et la dite WADANI a été copieusemen injuréie par eux.

De retour chez elle,Wadani a dit, « je suis fier au moins, si j’ai pu dire en public tout ce que j’avais sur le coeur. .

MARS
IOG favorise la tension entre les djiboutiens. Il attaque directement les Afar, l’Armee de Yambo ratisse le nord, des prauvres afar souffrent inutilement. Ces pauvres gens n’ont pas aidé ni soigné les réseaux de la résistance.

Ce sont des bedoins, des éleveurs qui vivent en brousse sans un minimum vital. , IOG n’aime pas les adversaires. Les opposants sont conduits au tribunal et au final ils sonts incarcérés à Gabode sans motif valable ni sérieux.

Les ISSAS ont développé une grande haine contre lui, car, durant toutes les années où il exece le pouvoir IOG a trahi le peuple, le pays. Le résultat est que l’ensemble de la population est à l’agonie.

AVRIL
Pour IOG et QABYO, c’est le mois de la réussite : hold-up électoral, instauration du pouvoir clannique. C’est le moment où la politique de Djibouti a basculé dans le vide. C’etait la fin de dernières libertes qui restaient au peuple : justice confisquée et insécurité totale. Un membre du clan au pouvoir pouvait s’approprier facilement le bien d’un autre s’il en avait envie : titres de propriété, fonds de commerce, bâtiment en dur, terrain non bati, station de gaz, hôtels, et…

C’est le mois des ceremonies, des invitations des clans, la danse avec les Warabas à Haramous, le temps de recevoir les cadeaux, que les soumis leur offrent pour prouver leur loyauté envers eux. Chacun se bouscule pour être le premier à remettre au Roi, son enveloppe bourrée de billets, en signe d’allégence.

MAI

IOG est isolé du peuple. Il adore se montrer à la poplation sur les écrans de sa RTD. Il organise des réunions bidon, des séminaires qui n’aboutissent à rien ni à aucune réforme.

Il confirme qu’il déteste les mots comme ceux du changement, de la modernisation ou de l’amélioration, du soutien aux pauvres et aux malades, de la bonne gouvernance, de la bonne gestion de l’administration, de la competence des hommes ou de la récompense des mérites.

Pour lui un simple gardien peut devenir Ministre du jour au lendemain et un caporal peut devenir Général, à la condition de satisfaire aux critères particuliers qu’il impose au Pays : dévouement à la cause mafieuse, capacité à conduire des actions tordues, facilité pour dénoncer les autres, etc..

C’est aussi le mois où les responsables des syndicats libres de travailleurs sont arrêtés et incarcérés ; IOG, le dictateur n’aime pas le dialogue, l’entente, la revenducation du droit des personne et toute expression de liberté.

JUIN

IOG endosse son uniforme souillé par le sang du peuple. Il affrime, en son âme et concience, qu’il est le chef suprême de l’Armée. Mais la petite AND est constituée de cartons d’eau fraiche et ce sont les anciens nettoyeurs de canons d’artulleries au camp Lemonier avant l’Independance, qui la commandent.

Ces militaires sont regroupés en deux catégories :

1°) les hommes issu des clans dominants, bien armés, disposant des matériels les plus sophistiqués, mais sans éducation ni formation adaptées. Ce sont de véritables dangers publics. Aux côtés d’IOG ils peuvent être impitoyables. Ils sont commandés par des Caporaux (colonels ?) uniquement sélectionnés sur des bases d’appartenance ethnique et ca c’est grave;

2°) les anciens militaires qui ont servi le drapeau depuis longtemp. Il est rare qu’ils puissent dépasser le grade de Sergent ou de sergent- chef. La majorité d’entre eux sont des bons spécialistes, des techniciens et des hommes rompus au commandement. Combien ont été licenciés par le général Zakaria, pour cause d’appartenance à un ethnie non privilégièe. La securite militaire est dirigée par un proche du clan.

C’est aussi le mois des défilés. IOG montre au peuple qu’il dispose d’armes lourdes et sophistiquées, des chars rapides, des hommes de clan très dociles prêts à mourir. Il se trompe car la force du peuple est supérieure à tout cela.

IOG serait plus intelligent et plus sage s’il savait écouter le peuple, l’entretenir, le faire évoluer, plutôt que de se préparer à une bataille contre lui, qui est perdue d’avance.

Le 27 juin, IOG nomme ses proches et promeut ses moutons (ceux qui devront assumer les sales besognes) au grade supérieur. Il leur recommande dêtre vigilants en leur rappelant que les ISSAS ne l’aiment pas.

JUILLET
C’est l’été. Il fait très chaud. Les familles princières et les Wrabas sont en vacances à l’étranger. C’est le moment de finaliser des transactions financières avec l’argent détourné : Dubaï, l’Europe, les USA ou le Canada.

A Djibouti cela devient la foile. Les coupures de courant se multiplient. L’eau se raréfie au robinet. Les personnes âgées et les malades souffrent énormement car ils n’ont ni électricité, ni eau et ni médicaments.

Les grands détourneurs de fonds publics ne connaissent pas l’enfer. Ils disposent de puissants moteurs diesel pour alimenter leurs petits palais.. Dans les bidons-villes les gens sont abandonnés à eux meme car ils sont pauvres et ils n’ont rien à mettre dans la marmite.

C’est grave pour cet IOG au passé obscure, qui s’affirme Président d’un Pays envahi par la pauvreté qui se généralise.

AOUT

IOG veut détourner l’attention. Il initie, au sein de son gouvernement fantoche, un petit changement de ministres. Cest le moment d’écarter les gêneurs et de placer ses pions.

Durant cette période, il recueille beaucoup de renseignements sur ses ministres. Chacun lui rapporte ce que fait l’autre pour espérer rester au Gouvernement..

IOG ne supporte pas un Ministre compétent et honnête. En revnache, il privilégie les Warabas qui excellent à détourner les fonds publics, les aides internationales et le patrimoine du pays.

SEPTEMBRE
C’est le retour des Warabas. Ils reviennent du Club Med, du casino. Ils ont multiplié leurs achats d’action ou de participations dans les capitales étrangères. Un seull mot d’ordre : placer en sécurité à l’extérieur, les fonds qu’ils ont détourné dans le pays. C’est aussi le moment où ils ont rendu visite à leurs maitresses : à Londres ou ailleurs.

L’appareil redémarre lentement, car IOG et son équipe sont fatigués d’avoir organisé l’investissement de l’argent sale et d’avoir abusé du sexe. C’est aussi la rentrée scolaire. Les parents djiboutiens souffrent énormément car ils n’ont pas les moyens d’aider leurs enfants pour les habiller et les équiper : livres, cahier, cartables, …

Les enfants du peuple n’ont plus de moyens de transport à leur disposition. A la sortie de l’ecole ils changent trois fois de bus. Le troisième s’arrête à proximité de l’usine de lait. Ensuite ils font à pied le trajet pour rejoindre Hayabley

OCTOBRE
Qabyo quitte son chapeau et ses lunettes de soleil. Elle commence à évaluer les Ministres, les Directeurs et les Chefs de service.

Elle nomme ses alliés par le sang. Pour l’occasion, elle crée des postes de sous-directeurs, de superviseurs, de chefs des finances, de chefs de projets. La Qabyo est forte et son gros jojo ne peut pas s’opposer à ses décisions.

Il est dominé par les gri-gri. Il n’a plus son mot à dire. Il est malade.

Voici un Chef d’Etat qui a perdu tout son raisonnement.

NOVEMBRE
C’est le mois de la propagande, des arrestations, des brutalites policières, de l’insécurité dans la ville. Mettre le feu aux maisons des autres permet de créer des conflits inter-ethniques. Toutes ces missions sont assurées par le service spécial du clan au pouvoir. Elles sont commanditées directement par IOG.

Le peuple n ‘est pas dupe car les instigateurs et les provocateurs sont connus.

Les familles dont les maisons ont été incendiées par l’Etat n’oublieons jamais le clan au pouvoir, ni ses sbires..

DECEMBRE
C’est le mois des Bilans. IOG s’exprime à la télé. Il décrit toutes les actions qui n’ont pu être réalisées durant l’annee écoulée … non pas par son incurie, mais par manque de moyens, dit-il sérieusement .. : En tans que Chef, il reconnaît que des améliorations sont nécessaires dans le domaine des libertés, de la démocracie, de la justice, de la santé, du niveau de vie, du partage des richesses et du travail, de la réconciliation ethnique, de l’écoute du peuple, de l’indemnisation des familles du nord (Afar), du suivi de l’affaire BORREL. Mais qu’il faut du temps pour corriger tout cela et que l’on dressera un nouveau bilan qui sera plus positif, en décembre prochain.

Hélas, cela fait dix années, qu’il nous ressert la même rengaine. Allons-nous l’accepter une nouvelle fois et faire semblant d’y croire ?

DIEU EST GRAND ET TOUT PUISSANT