03/07/09 (B506) Courrier des lecteurs. La lumière sur IOG et la saga de ses hommes de main.

IOG est un dictateur chevronné, rompu à toutes les techniques pour accaparer le pouvoir et l’argent du pays.

Il n’a jamais fait aucun effort pour améliorer la gestion de notre petit pays. Engluée par le clanisme, l’Administration publique ne fonctionne plus, c’est le chaos total. Résultat, c’est un peuple tout entier qui souffre sur sa propre terre.

Le premier Ministre vit bien.
C’est un perroquet ! Il ignore tout ce qui se trame en secret au sein du clan d’IOG. Il signe les yeux fermés ce qu’on lui soumet, sans ne jamais en vérifier le contenu. Et pourtant ce sont les Afar qui sont les plus mal traités. Le rôle de ce premier Ministre est strictement limité à apporter une caution « ethnique » au régime.

Miguil le tribaliste endurci, buté et avide.
De son côté, Miguil, le tribaliste endurci et buté, a laissé un souvenir détestable dans tous les ministères qu’il a dirigés. Les responsables de projets ont été scandalisés de constater que leur propre Ministre détournait non seulement tous les fonds qui avaient été affectés pour leurs projets mais les aides pour équiper le pays

C’est un ministre qui ne recrute que ses proches pour les positionner dans les différentes sphères de l’Etat. Il s’est réservé le monopole des négociations avec les organismes internationaux pour pouvoir contrôler et détourner les aides et les subventions. Qu’il ne se fasse pas trop d’illusion quand même sur l’avenir car les Djiboutiens le surveillent de très près, notent tout et se réservent de lancer des actions pénales contre lui, lorsque le régime s’effondrera.

Fils d’un ex-caporal qui était le Chef de la garde territoriale, il a acquis une fortune considérable en détournant plusieurs aides internationales telles que les projets « ONARS », « Urbanisme », « Réfection des routes », « Aide pour la santé »

Il entretient une véritable haine ethnique.

Gohar l’ancien blanchisseur des bataillons
Gohar entretenait le linge au sein des bataillons sénégalais du camp n02. C’est un vieux routier et il sait que le dictateur conserve des dossiers qui pourraient être embarrassants pour lui. Au moindre faux pas, il pourrait passer en jugement. Tous ses biens (hôtel,…) seraient saisis par les proches d’IOG qui n’attendent que la première occasion. Déjà, une cousine d’IOG convoite depuis longtemps l’hôtel.

Saïd Bramâh, le traitre à son bienfaiteur
Il doit beaucoup à son ancien chef, le général Ali Medal qui l’a aidé à créer de nombreuses sociétés, en lui confiant sans appel d’offre des travaux de construction payés par l’AND et probablement surfacturés. La génération de cette époque n’oubliera jamais la misère dans laquelle vivaient les familles de militaire dans les casernements de Gabode 1 et 2 : fréquentes coupures de courants, absence de toilettes, avec des fosses à ciel ouvert, du paludisme)

C’est un homme d’affaires, pas un politicien. IOG le garde à cause de son argent et aussi parce qu’il sait éviter des conflits avec les Djiboutiens. C’est un homme qui a beaucoup de sang froid mais il n’a pas d’autre alternative que de soutenir aveuglément le dictateur. Il aimerait bien quitter le bateau qui est à la dérive pour vivre (enfin ?) en paix. Mais IOG a su mouiller tout son entourage et le cas de Boreh donne à réfléchir. On sait qu’IOG n’a pas d’amis.

Hassan Farah, le bédouin
Venu de l’Éthiopie, dans les années 60, dans le même train que celui d’IOG, il gardait aussi les chameaux. Son cousin Yacin Yabeh l’avait énormément aidé à s’installer et à se faire une place à Djibouti. Plus tard, n’écoutant que ses intérêts, il a trahi son cousin et à préféré suivre Guelleh pour rester dans le gouvernement (cette embrouille politico-familiale est connue de tous les Djiboutiens).

Yacine Eli Bouh, l’orgueilleux
On le compare souvent à un gros bébé. C’est un primaire qui connaît que deux choses : la bouffe et l’argent. Il a dévalisé successivement, la caisse des retraites, les finances de l’Etat, le trésor public et le fond de réserve pour les catastrophes naturelles.

C’est un vrai bandit qui remplit le grand coffre-fort du palais d’Haramous. Pour permettre au clan et à ses proches de s’enrichir, il avait provoqué une raréfaction de la monnaie en circulation dans le pays. S’en était suivi un gel des salaires et d’énormes retards dans leurs paiements, ce qui avait engendré de grosses difficultés pour les familles.

Quand il était aux Finances, il a participé activement à des opérations de blanchiment d’argent et il ne serait pas étranger à l’importation de faux dollars.

Ougoureh Kifleh, le robot.
Il passe ses nuits à brouter et il dort pendant la journée. Il lui arrive même d’oublier des grandes réceptions où il est attendu. Très pingre, il lui arrive de demander des bons d’essence au Général Zakaria. En réalité, il n’est pas le patron des Armées. C’est Zakaria qui dirige les Armées et qui organise le budget. Même son supérieur Fathi est parfois exclu des réunions mensuelles qui se tiennent à Haramous exclusivement entre Mamassan.
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Les jeunes Warabas ont commis des délits et parfois des crimes. Leur fin est proche : ils seront jugés sur place et le peuple leur demandera des comptes dossier par dossier : finances, aides internationales, habitat et urbanisme, régions, décentralisation, enrichissement des officiers supérieurs de l’AND, éducation, fonction publique, chômage, famine, cession du patrimoine national à des intérêts étrangers et en dehors de toute procédure légale, décasements dans les quartiers avec utilisation de la force publique pour satisfaire des intérêts privés, etc..

Le peuple s’interroge pour savoir ce qui est advenu au rêve d’un Djibouti libre, démocratique et indépendant. Et chacun de préciser ‘le président n’en parlons pas, personne n’a confiance en lui. Et en plus il est originaire du pays de Kotou ».

IOG ne sera jamais un vrai Djiboutien. Il le sait très bien. Dictateur sanguinaire, il est ; dictateur sanguinaire étranger, il restera.

En ma qualité de vrai djiboutien, né sur le sol de notre République, on ne m’empêchera pas de parler, même s’il fallait me couper les cordes vocales au centre médical.

Je n’ai pas de travail, je suis condamné à la misère par ces étrangers qui ont accaparé toutes nos richesses et qui asservissent la population.

Et pourtant, je suis fier et je le resterai, car c’est mon pays et non le leur. Un jour meilleur pour nous viendra et peut-être plus vite que ne le croient les Warabas.

« Dieu est grand et tout puissant »