11/07/09 (B507) Radio-Trottoir : des informations sur les récentes arrestations dans la capitale. (Lecteur)

Contrebande d’armes à feu

Décidément, la république de Djibouti est devenue une plaque tournante de tous les trafics et crimes crapuleux. L’argent à tous prix. Le blanchiment d’argent.

Il y a quelques jours, la police a fait une descente à Balbala, en face du 4ème arrondissement, dans le but de démanteler les « colonies sauvages ». Ainsi sont nommés des réfugiés qui viennent en masse de l’Ethiopie et de la Somalie voisines.

Cette descente musclée a entraîné la mort d’une personne et permis la saisie des armes de petits et gros calibres. Il y a eu beaoucp d’arrestations.

La prolifération des armes à feu est un sujet récurrent ces derniers temps.

Plusieurs sources concordantes faisaient état de l’apparition d’un commerce d’armes à feu à Djibouti-ville.

Ce marché serait alimenté par des trafiquants d’origine somalienne, éthiopienne mais aussi par des policiers djiboutiens qui écouleraient des armes volées dans leurs garnisons.

Des officiers supérieurs seraient trempés dans cette contrebande.

Les grenades qui avaient tué une petite fille à Ali Addé provenaient de ce trafic.

La Nation du 9 juillet 2009 vient d’évoquer ce sujet dans un article intitulé « Lutte contre la prolifération des armes légères – Le protocole de Nairobi ». On y apprend que « des armes légères ont été brûlées » sur la place Mahmud Harbi à Djibouti-ville.

Pour en faire un bûcher, il en a fallu certainement une quantité impressionnante.

Le côté théâtral s’adresse aux partenaires internationaux afin d’avoir de subventions que l’on se partage entre cousins.