15/07/09 (B507) Nouvelles de Somalie …. (6 articles en Français)

____________________________ 6 – La presse canadienne

Répit dans les combats de Mogadiscio

Au lendemain de violents affrontements ayant fait des dizaines de morts autour du siège de la présidence à Mogadiscio, les forces en présence se sont repliées sur leurs positions respectives lundi, ont annoncé des témoins.

Des tirs résonnaient toujours dans la capitale, le porte-parole de l’armée somalienne Farhan Asanyo expliquant que les forces gouvernementales avaient effectué un repli stratégique.

Dimanche, pour la première fois, les soldats de l’Union africaine ont été contraints d’intervenir pour soutenir les forces somaliennes, les insurgés islamistes s’étant approchés à un kilomètre du palais présidentiel, selon le maire adjoint de la capitale somalienne, Abdifitah Shawey.

Habituellement, les 4.300 hommes de la force africaine de maintien de la paix tentent de préserver leur neutralité et évitent d’intervenir entre les belligérants, se contentant de défendre le port, l’aéroport et les principaux bâtiments gouvernementaux de Mogadiscio.

L’insurrection islamiste, chassée du pouvoir il y a deux ans et demi par l’intervention de l’armée éthiopienne aux côtés des forces gouvernementales, a relancé l’offensive pour prendre Mogadiscio après le retour d’exil, en avril, de l’un de ses chefs, qui a unifié les factions de la résistance.

____________________________ 5 – Le Monde

USA: deux Somaliens inculpés pour s’être entraînés au "jihad" en Somalie

Deux jeunes Somaliens résidant aux Etats-Unis ont été inculpés par un tribunal fédéral de complot visant à soutenir le terrorisme, pour s’être rendus en Somalie et s’y être entraînés à poursuivre le "jihad", selon des documents de justice obtenus mardi.

Leur inculpation par la cour fédérale de Minneapolis (Minnesota, nord), qui remonte à février 2009, leur a été officiellement signifiée lundi, parce que l’un d’entre eux n’a été interpellé que samedi, a précisé à l’AFP l’un des avocats, Paul Engh.
A Minneapolis, où vit l’une des plus importantes communautés somaliennes aux Etats-Unis, des groupes islamistes recrutent des jeunes Américano-somaliens pour venir s’entraîner et combattre dans ce pays ravagé par la guerre civile.

Au moins 17 jeunes Somaliens ont ainsi "disparu" dans la région, a indiqué à l’AFP Omar Jamal, directeur de l’association d’aide juridique Somali Justice Advocacy Center.

Abdifatah Yusuf Isse, 25 ans, arrêté en février, et Salah Osman Ahmed, 26 ans, sont accusés d’avoir "fourni du matériel, des ressources et leur personne (…) dans l’objectif intentionné de comploter pour tuer, kidnapper et blesser des personnes dans un pays étranger".

Il leur est reproché de s’être rendus en Somalie entre septembre 2007 et décembre 2008 "pour y poursuivre le jihad (la guerre sainte)", précise l’acte d’inculpation.

Seul Salah Osman Ahmed était présent à l’audience de notification des charges lundi tandis qu’Abdifatah Yusuf Isse est en détention. "Je ne peux pas vous dire où il est détenu", a indiqué son avocat Paul Engh.

Le recrutement aux Etats-Unis par des groupes islamistes de jeunes Américano-somaliens pour combattre en Somalie est au centre d’une enquête par le FBI, avait indiqué en mars dernier un responsable de la police fédérale américaine devant le Sénat.

"Nous sommes très préoccupés par ces gens qui lavent le cerveau de ces jeunes et les envoient se battre en Somalie. Nous estimons que c’est un crime", a déclaré Omar Jamal du centre de défense somalien. Il a indiqué que deux autres jeunes Américano-somaliens avaient été tués vendredi dans des combats dans la capitale somalienne.

La communauté d’origine somalienne aux Etats-Unis compte entre 150.000 et 200.000 personnes, principalement installées à Minneapolis.

_____________________________ 4 – CasaFree (Maroc)

Somalie : L’UA appelle à redynamiser le soutien au gouvernement somalien

L’Union africaine (UA) a appelé mardi la communauté internationale à dynamiser de nouveau son soutien au gouvernement fédéral de transition de la Somalie en vue de stabiliser la situation dans ce pays.

Le représentant spécial de l’UA en Somalie, Nicolas Bwakira, a également appelé les acteurs en Somalie à travailler en étroite collaboration avec d’autres partenaires internationaux pour assurer qu’il y a une coordination idoine afin de fouir une assistance au renforcement de la capacité du gouvernement somalien.

Lors d’une réunion de deux jours à Nairobi, M. Bwakira a indiqué qu’il faut des engagements fermes et un partenariat continu de la communauté internationale avec le gouvernement et la population de la Somalie pour surmonter les défis énormes.

"Il est également vital que nous accomplissions la mission en considérant globalement les priorités fixées par le gouvernement somalien lui-même", a-t-il ajouté.

Les dirigeants africains ont exprimé mardi leurs graves préoccupations sur la situation de sécurité en Somalie et la menace posée au gouvernement fédéral de transition et à la population de la Somalie, particulièrement par l’afflux de rebelles armés étrangers.

Les dirigeants de l’Autorité intergouvernementale sur le développement (IGAD, regroupant 6 pays d’Afrique de l’Est) ont exprimé leurs inquiétudes lors d’une réunion extraordinaire à Syrte en Libye, mardi soir, à la veille du 13e sommet de l’Union africaine (UA).

Le 20 juin dernier, le gouvernement somalien avait déclaré un état d’urgence et le président du Parlement avait demandé aux pays voisins d’envoyer des troupes pour aider le gouvernement en pleine intensification des combats dans la capitale.

Les combattants des groupes d’Al-Shebab et de Hezboul Islam mènent une lutte armée contre les forces loyales aux président Cheikh Sharif Cheikh Ahmed, un islamiste modéré élu en janvier dernier.

Le groupe Al-Shebab contrôle le sud et le centre de la Somalie, à l’exception des parties dans la main de Hezbul Islam, qui contrôle partiellement la ville de Beledweyn, le dernier bastion des forces pro-gouvernementales dans le centre du pays.

______________________________ 3 – Afrik.com

Somalie : Chronologie du conflit depuis 2000

La Somalie souffre d’une absence de gouvernement effectif depuis janvier 1991, date à laquelle le président Siad Barre a été renversé. Depuis cette date, les combats entre les chefs de guerre somaliens, les forces gouvernementales et différentes alliances d’insurgés islamistes se sont soldés par la mort de centaines de somaliens et le déplacement de centaines de milliers d’autres.

L’intervention américaine Restore Hope en 1992 fut l’une des tentatives les plus audacieuses pour tenter de tourner la page en Somalie et de mettre fin à la famine, mais cette tentative s’est soldée par un échec en octobre 1993.

Dans le nord, l’ancien protectorat britannique du Somaliland a proclamé son indépendance du reste de la Somalie en mai 1991, et en 1998 la région du Puntland dans le nord-est s’est auto-déclarée Etat autonome. Les deux régions sont restées en grande partie en paix.

Chronologie des événements en Somalie

2 mai 2000 : La conférence d’Arta à Djibouti met en place la Conférence nationale de réconciliation somalienne, à laquelle participent au moins 2 000 personnes.

26 août 2000 : une Assemblée Nationale de Transition, forte de 245 membres et fondée sur une représentation clanique, élit Abdiqasim Salad Hassan à la présidence de la Somalie.

27 août 2000 : le président Hassan prête serment lors de la cérémonie d’investiture à Djibouti.

Avril 2001 : le Conseil pour la restauration et la réconciliation en Somalie (SRRC), un groupe de factions basé dans le sud et opposé au gouvernement intérimaire, est créé en Ethiopie, il annonce son intention de former un gouvernement national rival dans les six mois.

Novembre-Décembre 2001 : Le président kényan Daniel Arap Moi réunit le gouvernement de transition somalien (TFG), certains membres du SRRC et d’autres chefs de factions pour signer à Nakuru l’accord qui met fin au conflit.

Novembre 2001 : Les Etats-Unis gèlent les fonds de la banque al Barakaat – principal établissement bancaire spécialisé dans les transferts de fonds et plus gros employeur du pays– soupçonnée de liens avec al-Qaeda.

Mai 2002 : Mohamed Ibrahim Egal, président de la république autoproclamée du Somaliland, décède dans un hôpital sud-africain, il est remplacé par son vice-président, Dahir Riyale Kahin.

Octobre 2002 : Une autre réunion de réconciliation, parrainée par l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), organisme régional, s’ouvre dans la ville kényane d’Eldoret.

Janvier 2004 : Le président ougandais Yoweri Museveni, président de l’IGAD, négocie un accord, et résout apparemment les contentieux.

22 août 2004 : Un Parlement de transition de 275 membres est investi.

15 septembre 2004 : Shariff Hassan Sheikh Adan, un homme d’affaires, est élu président de l’Assemblée.

10 octobre 2004 : Abdullahi Yusuf Ahmed, 71 ans, est élu président intérimaire par le Parlement de transition.

14 octobre 2004 : M. Yusuf Ahmed prête serment à Nairobi lors d’une cérémonie à laquelle assistant plusieurs chefs d’état africains.

3 novembre 2004 : M. Yusuf Ahmed nomme Ali Muhammad Gedi Premier ministre.

13 janvier 2005 : Le Parlement approuve le cabinet recomposé de M. Gedi, qui comprend 90 membres.

6 février 2005 : Le président du Parlement, avec 60 députés, retourne à Mogadiscio où il est accueilli par une foule en liesse.

9 février 2005 : M. Gedi annonce son intention de partir de Nairobi pour se réinstaller à Mogadiscio le 21 février.

24 février 2005 : Le président Yusuf Ahmed et le Premier ministre Gedi commencent une tournée d’une semaine en Somalie – première fois qu’ils retournent en Somalie depuis l’élection de M. Yusuf Ahmed en octobre 2004.

29 avril 2005 : M. Gedi s’envole pour Mogadiscio pour rencontrer les députés et les ministres qui insistent pour que le gouvernement de transition soit basé à Mogadiscio, et non à Baidoa ou Jowhar comme proposé par le TFG.

18 février 2006 : Un groupe de chefs de guerre basé à Mogadiscio, mené par Mohamed Qanyare, forme l’Alliance pour la restauration de la paix et contre le terrorisme, et s’oppose à l’Union des tribunaux islamiques (UIC) ; plusieurs jours d’affrontements sanglants suivent.

19-22 février 2006 : Les combats forcent des milliers de gens à fuir Mogadiscio, particulièrement les banlieues nord et sud.

Février 2006 : Le Parlement de transition se réunit pour la première fois sur le sol somalien – dans la ville de Baidoa située dans le nord-ouest.

Mars-Mai 2006 : Des centaines de personnes sont tuées et un grand nombre d’autres blessées à Mogadiscio lors des combats entre l’UIC et les chefs de guerre. Il s’agit de la pire explosion de violence en une décennie.

Juin 2006 : Sheikh Sharif Sheikh Ahmed est nommé président de l’UIC.

Juillet 2006 : l’UIC bat les chefs de guerre, qui fuient Mogadiscio ; l’UIC se déploie rapidement dans d’autres régions de la Somalie sud-centrale.

Août 2006 : L’aéroport de Mogadiscio fonctionne à nouveau, pour la première fois depuis 1995. L’UIC rouvre également le port de Mogadiscio.

Juillet-Décembre 2006 : Mogadiscio connaît un semblant de paix et de tranquillité, pour la première fois depuis plus de 15 ans.

Décembre 2006 : Les troupes éthiopiennes et les forces du TFG délogent l’UIC de Mogadiscio et de la quasi totalité de la région sud, prenant Mogadiscio le 28 décembre. Le président du TFG Abdullahi Yusuf Ahmed et son gouvernement entrent dans Mogadiscio pour la première fois depuis son élection en 2004.

Mars 2007 : L’UIC et d’autres opposants à la présence des troupes éthiopiennes se regroupent et lancent des attaques sur les positions éthiopiennes et gouvernementales.

Mars 2007 : Les premières troupes de maintien de la paix de l’Union Africaine (AMISOM : Ougandais et Burundais) arrivent à Mogadiscio.

Avril 2007 : Les combats s’intensifient, forçant des centaines de milliers de personnes à fuir Mogadiscio – le plus grand exode connu par la ville en 15 ans. On signale des centaines de morts après plusieurs jours de combats féroces.

Septembre 2007 : Les forces restantes de l’UIC et d’autres groupes d’opposition se retrouvent à Asmara, la capitale érythréenne, et forment une nouvelle alliance pour combattre les éthiopiens. L’Alliance pour une nouvelle libération de la Somalie (ARS), menée par le Sheikh Sharif Sheikh Ahmed, est créée.

Octobre 2007 : Le Premier ministre Gedi démissionne, après la chute du président Yusuf Ahmed.

Novembre 2007 : M. Yusuf Ahmed nomme Nur Hassan Hussein, également connu sous le nom de Nur Adde, comme Premier ministre et entame immédiatement un processus de réconciliation avec l’opposition.

Novembre 2007 : Le nombre de réfugiés somaliens se monte à un million, avec près de 200 000 personnes fuyant Mogadiscio en trois semaines (Nations Unies).

Juin 2008 : Le gouvernement signe un cessez-le-feu de trois mois avec l’ARS (opposition) pour stopper les combats dans Mogadiscio. Cet accord envisage le retrait des troupes éthiopiennes de Somalie dans les 120 jours, mais le cessez-le-feu est rejeté par une faction de l’ARS menée par le Sheikh Hassan Dahir Aweys, qui veut continuer la lutte jusqu’à ce que toutes les forces étrangères, y compris l’AMISOM, quittent la Somalie.

Décembre 2008 : Le président Yusuf Ahmed essaye de limoger le Premier ministre Nur Hassan Hussein à cause de ses tentatives pour faire entrer l’opposition dans le gouvernement. Le Parlement déclare le limogeage inconstitutionnel et vote une motion de confiance à M. Hassa Hussein.

Décembre 2008 : M. Yusuf Ahmed démissionne et le président du Parlement somalien Sheikh Aden Madobe devient président par intérim.

Janvier 2009 : Le retrait éthiopien est fini. Les milices d’al-Shabab prennent le contrôle de la ville de Baidoa dans le sud-ouest, ancien siège du TFG, et capturent de hauts représentants du gouvernement, mais les relâchent sains et saufs.

Janvier 2009 : A Djibouti, la faction de l’ARS dirigée par le Sheikh Sharif Sheikh Ahmed s’approche d’un accord de partage du pouvoir avec le TFG. Mais l’accord est rejeté par une autre faction dirigée par le Sheikh Hassan Dahir Aweys. Un nouveau Parlement élargi, comprenant 275 députés de l’ARS (opposition), est investi à Djibouti.

Janvier 2009 : Sheikh Sharif Sheikh Ahmed est élu par le Parlement pour remplacer M. Yusuf Ahmed et la période de transition est renouvelée pour deux années supplémentaires.

13 février 2009 : Le président Sheikh Ahmed nomme Omar Abdirashid Ali Sharmarke, le fils de l’ancien Président, comme Premier ministre.

Février 2009 : M. Sheikh Ahmed retourne à Mogadiscio où il est chaleureusement accueilli.

Mai 2009 – Al-Shabab et Hisbul Islami, des insurgés islamistes, lancent une attaque d’envergure contre le gouvernement et prennent rapidement le dessus lorsqu’ils essayent de renverser le gouvernement.

Juin 2009 : Fin juin, on compte près de 170 000 personnes déplacées de Mogadiscio, et selon des groupes locaux de défense des droits humains, 397 personnes sont mortes et 1 738 ont été blessées depuis le 7 mai.

______________________________ 2 – Afrik.com

Les islamistes de retour à Mogadiscio

De violents combats ont éclaté ce week-end entre islamistes et forces gouvernementales

Les milices islamistes Al Chabaab ont tenté de reconquérir le pouvoir Mogadiscio ce week-end. Elles ont été contenues par les forces gouvernementales somaliennes avec l’appui de la force de maintien de la paix de l’Union africaine. Mogadiscio connaît un semblant de répit ce lundi.

par Falila Gbadamassi

Des tirs sporadiques se font encore entendre, mais le calme semble revenir progressivement à Mogadiscio, la capitale somalienne, ce lundi. De violents affrontements ont opposé les milices islamistes Al Chabaab aux forces gouvernementales ce week-end. Les combats entre les rebelles et les forces loyalistes ont éclaté samedi et ont fait au moins au moins 21 morts, dont 18 civils.

Ils se sont prolongés dimanche alourdissant le bilan de la veille.

« Nous avons tué 40 combattants du groupe Al Chabaab et nous continuons de les repousser. Nous les avons désormais chassés de trois quartiers du nord de Mogadiscio. Les soldats de la paix de l’UA nous ont aidés », a déclaré Salad Ali Jelle, un parlementaire somalien, à Reuters, dimanche. Du côté des troupes somaliennes, trois soldats auraient été tués, selon le maire adjoint de Mogadiscio, Adbifitah Shawey.

La Somalie souffre d’une absence de gouvernement effectif depuis janvier 1991, date à laquelle le président Siad Barre a été renversé. Depuis cette date, les combats entre les chefs de guerre somaliens, les forces gouvernementales et différentes alliances d’insurgés islamistes se sont soldés par la mort de centaines de somaliens et le déplacement de centaines de milliers d’autres. Lire la suite

L’Amisom sort de sa réserve

Le soutien de la force de maintien de la paix de l’Union africaine en Somalie (Amisom) a permis de contenir les rebelles qui avançaient sur le palais présidentiel, la Villa Somalia. Forte de 4 300 hommes, elle sortait pour la première fois de sa réserve. Selon un porte-parole de l’Amisom, cette intervention s’est avérée nécessaire « parce que les rebelles avaient franchi la ligne rouge qu’ils ne devaient pas franchir pour éviter notre action militaire », rapporte Reuters. L’une des missions de l’Amisom est de protéger les points névralgiques de la capitale somalienne, à savoir le palais présidentiel, l’aéroport et le port.

Ahmedou Ould-Abdallah, le représentant spécial des Nations unies pour la Somalie, a déclaré ce lundi qu’il espérait que la riposte des forces somaliennes ramènerait la stabilité à Mogadiscio.

Une fois encore, les islamistes ont tenté de reconquérir le pouvoir perdu il y a deux ans et demi. Alliés à l’armée éthiopienne, les forces gouvernementales somaliennes avaient réussi à les déloger. Les combats entre les islamistes et le gouvernement somalien ont provoqué la mort de plus de 18 000 personnes et la fuite de milliers d’autres depuis 2006.

La Somalie est un pays politiquement instable depuis 1991. Outre la guerre civile, la situation a favorisé le développement de la piraterie près des côtes somaliennes.

______________________________ 1 – JDD

Violents affrontements à Mogadiscio

De affrontements meurtriers entre les forces gouvernementales somaliennes, soutenues par des soldats de l’Union africaine, et des rebelles de la milice Al Chabaab ont fait une quarantaine de morts dimanche.

Les forces gouvernementales ont lancé une offensive avec le soutien de la force de maintien de la paix de l’Union africaine en Somalie (Amisom) pour repousser les activistes islamistes qu s’approchaient du palais présidentiel.