26/07/09 (B509)  Radio-Trottoir : un fait qui m’a beaucoup choqué – C’est arrivé au responsable du parc automobile du HCR à Djibouti. Le HCR contraint à donner un véhicule de 48.000 € au secrétaire général du Ministère de l’intérieur. Son fils l’a réduit à l’état d’épave, le jour même de la livraison.(Lecteur)


Caricature Roger Picon
Pour votre information, puisque vous allez rencontrez les dirigeants du HCR, j’aimerais relater un fait qui m’a personnellement choqué.

Hassan dit le « manchot » s’est permis de séquestrer durant toute une matinée, le responsable du Parc automolbile du HCR à Djibouti, au seul motif qu’il avait refusé de lui livrer, pour la deuxième fois, en l’espace de quelques mois, un véhicule tout terrain dont le coût est estimé à environ 12 millions de Francs DJ (un peu moins de 48.000 €).

Il affirme officiellement que ce véhicule était nécessaire pour effectuer des travaux pour le 4 mars dernier.

Voilà comment le RPP se fait financer en utilisant la force, y compris au détriment d’organisations internationales.

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur et Directeur de l’ONARS (Office Djiboutien chargé des Réfugiés) probablement financé par le HCR n’a relâché le responsable du HCR, de nationalité Djiboutienne, qu’après avoir reçu le Bon de Livraison du Véhicule tout Terrain !!!

Son fils a utilisé le soir même pour son usage personnel. Après avoir bien fêté la soirée, il s’est payé un mur. Comme le véhicule n’était pas assuré, il a été bon pour la casse.

48.000 € du HCR, jetés en quelques heures, pour des délits de corruption, d’abus de biens publics pour des usages privatifs et conduite en état d’ivresse.

Pour ne pas embarrasser Madame ENCONTRE, la représentante du HCR à Djibouti, j’ai refusé de faire de la publicité autour de ce scandale.

Personnellement, je comprends que, dans des pays gérés par des « Voyous », les responsables du HCR soient contraints à être trés prudents, mais il y a des limites !

Faut-il rappeller qu’à Djibouti, les deux derniers Représentants du HCR ont été renvoyés par les autorités djiboutiennes. On dit qu’ils ont pris le vol bleu.

Si les autorités du HCR que vous allez rencontrer ne vous croyaient pas, alors je vous autorise à me citer nomément, car cette infomation est réelle et je l’ai vérifiée auprès du personnel Djiboutien au HCR..

Amicalement.

JP