01/09/09 (B514) Rapport Deberkalleh (N° 12 – Suite et conclusions)











Le dossier complet

Plainte déposée devant le Procureur éthiopie pour l’assassinat des vieillards et d’enfants Afar à Guerrissa et dans les localités voisines (lien avec l’article – 2005)


Fin du rapport et conclusions

Hypothèses pour un dénouement


Sur l’Éthiopie

Avant son investiture à la fonction suprême, I.O.G. ayant besoin de l’appui du Gouvernement de l’Éthiopie pour atteindre le but qu’il s’était fixé, à pendant très longtemps fait tout pour passer aux yeux de tout observateur comme Pro-Éthiopien donc favorable à la promotion des intérêts Éthiopien à Djibouti.

Depuis quelques temps, de part les décisions et les positions qu’il adopte, il apparait de plus en plus, qu’I.O.G. estime sa période « d’Ethiophilie » comme terminée, étant entendu qu’il a réussi à acquérir le pouvoir absolu à Djibouti.

En outre, il est évident que la réorientation de sa politique étrangère vers la péninsule arabique qui lui confère la certitude de pouvoir dorénavant compter sur le soutien et la puissance financière des pays arabes, font qu’il ne considère plus l’Éthiopie comme un partenaire prioritaire pour le développement de Djibouti et surtout pour la pérennité de son pouvoir.

Ceci étant, avant ou après son investiture, l’actuel Président de Djibouti n’a jamais cessé d’interférer et d’intervenir dans la politique intérieure de ce pays, soit pour des raisons de sécurité, soit pour des raisons ayant trait à son ambition et au rôle régional qu’il s’était depuis longtemps convaincus de jouer un jour dans la Corne de l’Afrique. C’est ainsi que pour promouvoir et s’assurer de la bonne exécution de ses idées et de ses plans sur la sous-région, il a adopté un certain nombre de principes et de réflexions qu’il s’efforce de suivre, comme autant de fils directeurs à sa conception de la réalité des pays de la région.

Pour le cas qui nous occupe dans ce paragraphe c’est à dire l’Éthiopie, il ne fait aucun doute qu’il est convaincu qu’il n’existe pas une Éthiopie mais plutôt des Ethiopies. Pour cet individu qui réellement se considère comme un parfait connaisseur de ce pays, l’Éthiopie actuelle étant composée de plusieurs régions et de plusieurs communautés ou peuples aux mœurs, races, cultures, religions et intérêts différends et parfois contradictoires, il ne fait aucun doute dans sa vision personnelle que dans un plus ou moins proche avenir, on assistera à des scissions et à des partitions qui obligatoirement entraineront l’apparition de plusieurs autres états sur les ruines de ce qui fut naguère l’Éthiopie.

Il considère donc, qu’il y aura par la force des choses une redistribution et une révision des frontières régionales de la Corne de l’Afrique telles que nous les connaissons aujourd’hui.

Il est donc important pour lui de se préparer à cet événement, d’autant plus, selon sa conception, que cette implosion de l’Éthiopie sera certainement la résultante de nombreux troubles sociaux, religieux, raciaux ou économiques. Suscités et menés par des sécessionnistes certainement soutenus par des intérêts étrangers.

Toutefois une observation simple de sa manière d’être avec ce pays, ces derniers temps, permet à tout un chacun de se rendre compte, qu’I.O.G. fait plus que de se préparer à cet évènement. En effet, partageant cette façon de voir l’avenir de ce pays avec certains intérêts arabes voulant réellement promouvoir cela, il n’hésite pas à fournir son appui ou à s’associer directement à tout groupe, organisation ou pays qui tendraient vers cet objectif qui est la destruction de l’Éthiopie.

De plus, il est clair qu’il serait plus qu’avantageux pour lui, si l’Éthiopie avait assez de graves problèmes internes avec ses différentes communautés car celà entrainerait que le Gouvernement de ce pays se détourne du problème Somalien qu’I.O.G. pourra alors gérer à sa guise selon ses intérêts.

Il faut savoir que sur un plan général, I.O.G. pour mener à bien sa politique interventionniste en Éthiopie, ne fait jamais rien d’apparent qui pourra par la suite lui être reproché par le Gouvernement légal de ce pays. Cependant, il ne fait aucun doute que ce dernier est avec la Somalie, les deux zones où ses activités politiques et économiques sont les plus importantes. En effet pour parvenir aux objectifs qui sont les siens, il utilise les différentes communautés Éthiopiennes en les manipulant et en soutenant financièrement et matériellement leurs aspirations et revendications politiques ou sécessionnistes, religieuses, tribales ou raciales.

Ces dernières qui pour certaines d’entre elles prennent des formes violentes, auraient pu s’exprimer autrement et plus pacifiquement sans l’intervention pernicieuse dictée par l’ambition exacerbée de cet homme qui réellement n’a aucune considération pour ces communautés qui pour lui ne sont que des instruments pour arriver à ses fins.

En effet peut-on en toute lucidité affirmer qu’I.O.G., recherche le bonheur et le bien-être des nomades Afars et Issas, en les faisant manipuler (frontière Djibouto-Éthiopienne) par ses agents prépositionés, pour qu’ils continuent à s’affronter ..?

Pourtant malheureusement les faits prouvent que ses hommes ont bien travaillé puisque la confrontation entre les nomades de ces deux communautés est d’actualité en Éthiopie aujourd’hui même (Gawani, Adaitou, Gadametou, Endufo).
Nous sommes convaincus qu’I.O.G. pour parvenir à une situation de la sorte, qui doit correspondre à une partie de ses plans, s’est non seulement appuyé sur leurs activismes tribaux mais c’est aussi donné les moyens matériels en faisant intervenir son argent et ses agents en Éthiopie. Sur ce plan là, il convient d’être conscients qu’I.O.G. est en train de jouer la seule et dernière solution qui lui restait. En effet favoriser la confrontation Afar et Issas lui permet d’atteindre deux objectifs en une seule fois.

  • Premièrement, il crée des problèmes en Éthiopie en suscitant et en encourageant par ses basses manigances un conflit armé entre ces deux tribus qui en se développant troublera très certainement l’ordre public instauré par le Gouvernement de ce pays. Les conséquences d’une telle situation ne pourront qu’être dommageable qu’à celui-ci puisque ces deux communautés sont toutes Éthiopiennes et sont localisées dans un secteur économiquement important pour l’Éthiopie.
  • Deuxièmement, ayant occupé les Afars et les Issas à s’entretuer et veillant à intervenir par petites touches à ce que cela perdure dans le temps, I.O.G. s’assure par là une absence de réaction d’opposition à son régime de la part de ces deux communautés. Un tel raisonnement peut sembler étrange et bizarre à quiconque ne connait pas la mentalité de ces deux ethnies, mais pourtant c’est bien celui qui s’impose car pour elle l’appartenance à la tribu est plus importante et plus forte que les frontières entre Djibouti et l’Éthiopie.

C’est la raison pour laquelle, le tyran Djiboutien ayant sentit un danger plus que sérieux pour son régime s’est attelé à créer cette confrontation armée entre ces peuples à majorité illettrés, et aussi facilement manipulables.

Compte tenu des répercussions néfastes que peut entrainer une situation de la sorte dans nos objectifs, le Mouvement que nous représentons propose ses services au Gouvernement Éthiopien pour s’opposer aux manœuvres manipulatoires de cet homme et pour participer à mettre un terme aux conséquences désastreuses de son action dans ces deux communautés.

Sur ce point, estimant que cette attaque contre l’Éthiopie nous concerne aussi de très près, nous préconisons aux autorités de ce pays les points suivants pour contrecarrer les visées de cet individu:

  • L’imposition de l’arrêt des hostilités par l’intervention musclée des Forces Fédérales Éthiopiennes.
  • La recherche d’un règlement pacifique par la discussion et la négociation et l’intervention des personnalités des deux ethnies, sur ce plan, il faut tenir compte qu’I.O.G. à beaucoup plus d’agents qui sont à la solde chez les Issas que chez les Afars. Il faudra donc veiller à choisir les personnalités tribales dont les regards sont plus tournés vers Addis-Ababa plutôt que vers Djibouti.
  • L’intervention des autorités Éthiopiennes Issas ou Afars afin de s’opposer dans leurs communautés respectives à cet ingérence d’un autre pays et surtout parce que cela est de leur responsabilité. Dans le cas contraire le Gouvernement Fédéral ne devra pas hésiter à tirer les conclusions qui s’impose surtout, la aussi, pour les autorités Éthiopiennes d’origine Issa. Si cette dernière hypothèse s’impose d’elle même et de par l’aspect délicat de l’attaque d’I.O.G., il faudra veiller pour l’instant et jusqu’à la fin de la crise à remplacer un Issa par un Issa et un Afar par un Afar.
  • Cela permettra de ne pas envenimer les choses et de responsabiliser des gens fiers de leur « Ethiopianité » et non plus des agents prépositionés à la solde d’I.O.G. qui appui le tribalisme Haineux.
  • Faire la chasse par des enquêtes approfondies notamment par des enquêtes financières (Diré-Dawa, Addis Ababa) puisque c’est par ce moyen que les agents d’I.O.G. sont les plus vulnérables. Il faut utiliser les moyens qui sont les siens et ruiner ces agents en Éthiopie, qui en grande partie sont tous dépendants des systèmes financiers que lui-même à participer à mettre en place.
  • Insuffler et conscientiser les deux communautés (Beaucoup plus chez les Issas que chez les Afars) sur l’avantage de faire partie de la famille Éthiopienne par des projets de développement sociaux et autres progrès économiques.
  • Dans cet ordre d’idée, il convient de tenir compte qu’I.O.G. à toujours su jouer sur les frustrations que les différentes communautés ressentent entre elles pour toujours parvenir à ses fins et ainsi faire avancer ses plans.

C’est la raison pour laquelle, il est essentiel pour le Gouvernement Fédéral qu’aucune de ces deux communautés ne s’estiment léser par sa gestion de la crise qui les opposent entre elles. Ce point est important car I.O.G., pendant ce temps, ne restant pas inactif travaille en profondeur et en secret les deux ethnies (plus chez les issas que chez les Afars) en diligentant des opérations de désinformation sur toutes les décisions et actions du Gouvernement Éthiopien ainsi que des manipulations qui pour certaines entrainerait encore d’autres morts.

En ce qui concerne la communauté Issa qui beaucoup plus que les Afars, est perméable aux divers manipulations de ce tyran qui l’a toujours trompé et utilisé à des fins personnels, il faut savoir qu’elle est aujourd’hui diminuée par l’absence d’un OUGASS à sa tête (Roi et Chef Spirituel des Issas) qui nous en sommes sûr, aurait réduit à néant les néfastes malversations de ces individu.

C’est cet handicape que ressentent tous les Issas (Djibouti, Éthiopie, Somalie) et qu’I.O.G. entretient depuis plusieurs années en s’opposant à la désignation d’un nouveau OUGASS (car l’ancien OUGASS Hassan Hersi est décédé en1994), qui non seulement lui permet de les assujettir par la tyrannie de la tradition et d’éviter toute réaction de leurs parts contre lui mais aussi de les manipuler pour certains d’entre eux dans ses actions d’ingérence dans les affaires intérieures des pays comme l’Éthiopie.

Depuis peu se rendant compte que les Issas ne partagent plus sa gestion de la réalité Nationale et Régionale, I.O.G. a monté une énorme opération de manipulation pour l’intronisation d’un nouveau OUGASS à Diré-Dawa qu’il désignera lui-même et qui donc ne sera là que pour défendre ses intérêts personnels et qui aussi servira à renforcer son emprise sur les Issas qu’il craint plus qu’autre chose.

Le pire pour I.O.G. serait que les Issas s’allient aux Afars pour le contrer tant dans sa gouvernance de Djibouti que dans ses interventions déplacés en Éthiopie.

Dans le même cadre de ses ingérences dans les affaires intérieures de l’Éthiopie, le dictateur Djiboutien ne se contente pas seulement d’utiliser, pour mieux les opposer, les deux communautés citées ci-dessus. La politique de déstabilisation qu’il mène depuis un certain temps contre ce pays s’exprime aussi, outre par les multiples pressions d’ordre économique, par aussi un énorme et multiforme soutien qu’il accorde à l’O.L.F, ainsi que les sécessionnistes de l’Ogaden Liberation Front.

A Djibouti, il n’est un secret pour personne que le régime accorde non seulement l’asile politique aux membres de l’O.L.F. mais aussi qu’il participe activement à les appuyer dans leurs revendications politiques vis à vis de l’Éthiopie afin de créer la guerre civile dans ce pays.

La gestion et le suivi du dossier de cette organisation ayant été confié depuis plusieurs années au Service de Documentation et de Sécurité de la République de Djibouti (S.D.S.), c’est bien ce dernier qui a aussi la charge de coiffer, de structurer et de diriger l’aide et l’appui d’état qui sont fourmis à l’O.L.F. ainsi qu’à d’autres groupuscules dont la majorité relève de la simple délinquance.

Outre le fait de faciliter systématiquement l’installation des membres de ce front à Djibouti, le S.D.S. favorise et intervient fermement, tant dans l’administration nationale qu’auprès de la population autochtone pour la concrétisation et la bonne exécution des divers formes d’aides que revêt le soutient gouvernemental.

En effet, le gouvernement Djiboutien favorise non seulement la prise en main et l’embrigadement de la Communauté Oromo de Djibouti par l’O.L.F. mais soutient financièrement cette dernière organisation, soit directement, soit en organisant et encourageant la récolte de « l’impôt révolutionnaire » auprès des travailleurs de cette communauté (femmes de ménage, gardiens de maison, manoeuvres journalier).

Afin de multiplier ces sources de financement, le S.D.S. intervient aussi auprès de l’administration des finances pour favoriser la mise en place de petits et moyens commerces au profit de cette communauté ainsi qu’à la sauvegarde et le développement des commerces de certains grands financiers de l’O.L.F..

Il faut savoir que ces financiers font tout pour passer aux yeux des responsables Éthiopiens comme des gens pour qui les intérêts de leur pays passent en premier. De façon général, il ne fait aucun doute que les membres de l’O.L.F. sont plus que tolérés à Djibouti puisque leur divers activités portant sur le financement de leur mouvement se font souvent au su et à la vue de tout le monde sur la place publique. C’est ainsi qu’ils organisent des activités culturels qui ont pour but de récolter de l’argent comme des spectacles théâtraux et ceci avec l’autorisation et la bénédiction des autorités de la ville.

Sur un tout autre plan, le régime Djiboutien n’hésite pas à fournir des moyens logistiques afin que l’O.L.F. et les autres groupuscules puissent faire aboutir leurs revendications politiques vis à vis du Gouvernement Éthiopien.

V. Conclusions:

Arrivant à la fin de notre analyse, il est clair qu’une étude de la sorte qui fait ressortir tant de points noirs et de situations sans solution amène obligatoirement un certain nombre de réflexions et de questions sur le sombre avenir qui se profile de plus en plus à l’horizon pour non seulement la population Djiboutienne mais aussi pour les peuples et les pays de la région.

En vérité, en ce qui concerne la Nation Djiboutienne, elle est déjà au fond du gouffre mais elle est encore assez consciente pour comprendre qu’elle n’a à attendre aucun bienfait et aucune amélioration de sa situation présente de la part des dirigeants du pays. D’aucun pourrait se poser la question de savoir pourquoi alors, cette population ne se donne-t-elle pas les moyens de prendre elle-même son destin en main..?

Malheureusement elle ne le peut pas sans aide extérieure pour la simple raison que se sachant bien encadrés par des services de sécurité pléthoriques, omniprésents et particulièrement répressifs, les gens sont non seulement effrayés d’exprimer leur opinion politique entre eux mais évitent aussi de faire état, entre eux ou publiquement, de leur mécontentement sur la façon dont le pays est Gouverné.

De plus et avant toute autre considération, il y à le facteur déterminant du khat qui participe activement, plus qu’autre chose à calmer et à rendre amorphe et sans réaction la population. C’est la meilleure arme dont dispose I.O.G. pour assujettir son peuple car la majeure partie du khat provient de l’Éthiopie.

Cependant, nous sommes convaincus que compte tenu du haut degré de frustration des gens et compte tenu de l’état de misère morale, physique et financière dans laquelle ils sont plongés, il suffirait que se présente à eux une autre alternative assez forte pour être perçue comme un déclencheur pour qu’on assiste à un vaste mouvement populaire de refus accompagné par un très large et unanime phénomène de rejet du système de gouvernance du régime actuel.

Toutefois de part notre position d’observateur privilégié de la réalité Djiboutienne, nous constatons de plus en plus que toutes les conditions, pour qu’on soit confronté dans un avenir proche, à une explosion sociale spontanée et donc incontrôlée sont bien remplies. Quand à savoir à quel moment et sous quelles formes elle aura lieu et surtout quelles en seraient les conséquences, nul ne peut le dire. Nous ne pouvons, pour le moment, qu’émettre une suite d’hypothèses probables qui peuvent se formuler comme suit:

Hypothèse 1 :
Une action de masse non concertée de la population qui tire son origine d’un phénomène de frustration et de rejet populaire, est à retenir en premier. Cette action non organisée ne pourra déboucher que sur un chaos généralisé et des massacres d’êtres humains et surtout sur une situation très difficilement gérable par les parties qui ont des intérêts à défendre ou à sauvegarder. Et il y a un trop important risque de balkanisation et de tribalisassions de la crise dans son ensemble qui dans ce cas pourra s’éterniser et déboucher sur les pays limitrophes (Somaliland – Somalie -Éthiopie- Érythrée).

Hypothèse 2 :
Une action de masse du peuple Djiboutien pré-organisée, structurée et encadrée par l’opposition. Ce genre d’action pour réussir devra être à mesure d’éliminer les forces de répression qu’I.O.G. fera aussitôt intervenir. Il faudra donc se préparer en conséquence ou faire en sorte que les forces de sécurité participent eux aussi au mouvement populaire. Ce qui en vérité ne pourra pas se faire de cette façon là. De plus, ou est le mouvement de l’opposition qui pourrait superviser et diriger un tel phénomène populaire?

Nous sommes plutôt sceptiques car nous sommes convaincus que dans ce cas, il n’y aurait aucun consensus populaire pour un quelconque parti d’opposition parce qu’ils ne sont tout simplement pas crédibles aux yeux du peuple Djiboutien.

Hypothèse 3 :
Le sentiment de mécontentement s’étant installé jusque dans le milieu militaire, une action organisée par l’armée ou des éléments de l’Armée contre l’actuel régime est à retenir. Dans ce cas, il faut approfondir cette hypothèse qui amène énormément de questions car selon la façon dont elle sera menée, les conséquences et les résultats seront différents. Il faut donc savoir si:

  • Cette action sera menée dans les mêmes temps qu’une explosion populaire ou non. ?
  • Cette action sera-t-elle le fait des militaires Djiboutiens seulement ou sera-t-elle encouragée, favorisée et aidée par les forces françaises à Djibouti… ? Dans ce cas, quelle sera la réaction de la population..? Des éléments fidèles à I.O.G. et de son armée personnelle..? Et des autres forces étrangères présentes Francaises, Américaines ou Allemandes ..? Dans cette hypothèse les intérêts français seront sauvegardés par leurs forces mais qui va sauvegarde les intérêts de l’Éthiopie et de la population djiboutienne ..?
  • Nous pensons que cette hypothèse est probable dans la mesure où la France à les moyens de la mener à son terme avec la quasi totalité des Chefs de l’Armée Djiboutienne qui lui sont déjà acquis depuis toujours.
  • Il faut toutefois savoir qu’il y a risque de Balkanisation et de tribalisassions de la confrontation et cela même au sein de l’armée nationale sans parler de la population elle même.

Hypothèse 4 :
Une action ciblée et personnalisée qui déboucherait sur la mort brusque d’I.O.G. compte tenu d’un certain nombre de facteurs, nous pensons que techniquement ce genre d’opération peut se faire mais entrainerait une telle désorganisation et un tel chaos sur le plan national que son opportunité ne s’impose vraiment pas: en effet malgré son élection illégale et son régime dictatorial, I.O.G. représente l’idée de l’état de Djibouti et que s’il arrivait à disparaitre brusquement (Assassinat ou mort naturelle par maladie ou autre …) sans que le peuple ait été préparé à cette idée, il en résulterait une situation dont personne ne contrôlerait les tenants et ces aboutissants.

En effet, avec tous les appétits et ambitions politiques, ethniques, religieuses et économiques qui à Djibouti attendent le bon moment pour s’exprimer en force et chacun de son coté, il serait déraisonnable d’espérer que quelque chose d’organisé et de positif sorte d’une action de cette espèce.

Hypothèse 5 (La plus vraisemblable) :
Un large mouvement d’ensemble de rejet du système politique en vigueur à Djibouti qui serait issu des mots d’ordre émis par une fédération des véritables partis d’opposition. D’ou une première nécessité de conciliation des vues de ces partis, en dehors du pays, ainsi que la définition d’un mode d’action qui pourra impérativement sauvegarder les intérêts de la nation et ceux des pays partenaires et amis de Djibouti.

Ce phénomène social devra avoir pour corolaire une partie Militaire ( intérieur et extérieur) qui, si l’ensemble est bien dirigé n’aura qu’un rôle de dissuasion et de récupération de l’ensemble des éléments des forces armées Djiboutienne qui réellement n’attendent que cela, pour se rallier à des forces d’opposition structurées et dans lesquels ils pourront se reconnaitre.

Pour en terminer avec ce point, il nous semble important de porter à la connaissance de nos lecteurs «Amis» que le dictateur Djiboutien va bientôt tenter d’habiller le totalitarisme qui caractérise son régime d’un camouflage et d’un revêtement de démocratie  » artificielle « . En effet il est question d’une future ouverture politique de sa part qui consisterait en une libéralisation des partis politiques à Djibouti. Nous estimons qu’il ne s’agit là que d’une manœuvre politique circonstancielle avec laquelle il compte juste gagner du temps.

En effet compte tenu des dernières informations qui nous parviennent, il est clair que sa position est de plus en plus intenable face au très large mouvement de rejet de cet homme et de son régime qui émane de la population de ce pays.

En guise de conclusion sur l’interventionnisme et les divers ingérences du despote Djiboutien sur les pays de la région, le présent rapport n’ayant traiter, pour le moment, que les ingèrences de cet individu sur l’Éthiopie, il est clair qu’on peut d’ores et déjà diagnostiquer qu’I.O.G., tout seul, ne peut en aucun cas décider de mener des actions de subversions contre l’Éthiopie il ne fait aucun doute qu’il existe une volonté plus large que la sienne pour qui l’amoindrissement et la déstabilisation de ce pays rapporterait un plus.

Pour le moment les informations connues laissent présager que cette volonté étrangère avec laquelle I.O.G. s’est intimement associé ne provient que des pays et organisations arabes extrémistes dont certaines utilise comme arme de propagande et de guerre un islam radical et fondamental.

Il est donc du ressort des responsables fédéraux de l’Éthiopie, des responsables de la Somaliland, des nations libres et démocratiques de se donner les moyens de s’opposer à cela, afin de continuer à faire exister, l’Éthiopie et la Somaliland et par là même faire exister la République de Djibouti et de son peuple ….

Le rédacteur :
Abdallah Deberkaleh Ahmed